Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Roland-Garros 2013 - Richard Gasquet: "C'est une énorme tristesse, mais c'est le tennis"

Eurosport
ParEurosport

Publié 03/06/2013 à 22:22 GMT+2

Déçu par cette énième élimination en huitièmes de finale de Grand Chelem, lundi à Paris face à Stanislas Wawrinka, Richard Gasquet n'a qu'une envie : rebondir au plus vite. Mais surtout, il ne veut pas en faire un drame.

Richard Gasquet, 2013

Crédit: Panoramic

Qu’avez-vous ressenti à la fin du match, après avoir tout donné comme vous l’avez fait?
R.G. : C'est difficile. J'ai pris 4 h 15 de jeu, j'ai eu maintes occasions de gagner. Cela n'a pas souri. Wawrinka a fait des coups incroyables. A 5 jeux partout au cinquième, je revois ce passing-shot que je croise, que je mets normalement 9 fois sur 10 le long de ligne. Mais là, cela n'a pas souri, il n'y a rien d'autre à dire. J’ai fait ce que j'ai pu, je ne peux pas faire plus. Ce match n'était pas pour moi.
Vous avez l'impression d'être maudit après cette énième défaite en huitième de finale de Grand Chelem?
R.G. : Ma foi, il y a des mecs plus maudits que moi quand même ! J'aurais préféré gagner que de me retrouver là avec une défaite. C'était un match énorme quand même. Je suis sorti avec les honneurs lors de beaucoup de tournois du Grand Chelem, que ce soit à l'US Open, l’Open d'Australie. C’est difficile de se retrouver à Roland-Garros avec tout le public et de perdre 8-6 au cinquième set. C'est difficile.
Vous ne semblez pas si abattu que ça…
R.G. : Si quand même, c’est une énorme tristesse mais c'est le tennis, il faut rebondir. Malgré cela, j'étais très fatigué au cinquième. Le public a joué son rôle, c'était fabuleux, c’était un match incroyable. Il y a toujours la déception de perdre, mais je ne peux pas plus donner que ce que j'ai donné aujourd'hui. Il y a eu quelques balles de break. C'était un match assez incroyable.
Quelle a été la gêne physique au cinquième set ?
R.G. : La fatigue, tout simplement. J’avais plus de mal à me déplacer. Après 3h30 de jeu, lui était beaucoup plus frais que moi. Malgré ça, il y a le public. J’étais très proche de le breaker. Ça ne s’est joué à rien du tout.
La fatigue, cela ne vous interpelle pas alors que vous étiez arrivé frais face à Wawrinka ?
R.G. : Je sais qu’au bout de 3 heures et demie de jeu, je commence à fatiguer. Lui a l’un des meilleurs physiques du circuit. Je fais le maximum de ce que je peux physiquement pour m'entraîner. Je suis à mon maximum d'entraînement. Je fais tout ce que je peux. J'aurais préféré tenir. Il était plus frais que moi, c’est évident. Il sort des premières à plus de 215 km/h après 4 heures de jeu, c’est énorme, il faut le dire. Il a pris sa chance. C'est vraiment un très grand joueur. C'est un des meilleurs que j'ai joués, on était très proche. Je suis allé au bout de moi-même. Mais c'est dur de perdre, c’est clair.
Ne redoutez-vous pas que ce match laisse des traces finalement ?
R.G. : Franchement, j'ai eu des traces plus dures, sincèrement je ne vais pas faire pleurer, ce n'est pas mon souci, j'ai vécu des choses beaucoup plus dures que perdre le match 8-6 au cinquième à Roland-Garros. Je suis immensément déçu, mais je ne vais pas faire pleurer dans les chaumières. Le public était fabuleux, j'ai eu des sensations énormes… je le remercie beaucoup, ils m'ont beaucoup aidé, mais j'aurais quand même aimé gagner. C'est sûr que ça laisse des traces, c'est clair, mais moins que prendre trois petits sets.
Qu’est-ce qui a fait la différence, selon vous ?
R.G. : C'est compliqué. Déjà ce sont des matches en trois sets gagnants sur terre battue, c’est très difficile physiquement. Je suis le premier à reconnaître quand je fais des erreurs, que je joue court. Là, j’ai fait mon match, ça aurait pu tourner de mon côté, c'était très proche. Franchement je n'ai pas eu de réussite.
On va reprendre l'analyse de votre père qui regrette beaucoup que vous n'ayez pas conclu le match au troisième set, il pense que c'est là que vous avez un peu faibli. Êtes-vous d'accord avec cette analyse ?
R.G. : Oui, ce n’est pas impossible ; le match avance, ça devient dur. Après ça se joue aussi au quatrième, au cinquième, ce n'est pas comme si j’avais pris des branlées, aux quatrième et cinquième sets, il y a 7/5 et 8/6. Donc je ne suis pas trop d'accord. Mais ce n'est pas la première fois que je ne se puis suis pas d'accord avec mon père, ça arrive très souvent (rires).
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité