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Garbine Muguruza écrase Maria Sharapova et file en demie

Vincent Roussel

Mis à jour 06/06/2018 à 15:54 GMT+2

ROLAND-GARROS - Il n'y a pas eu de match entre Garbine Muguruza et Maria Sharapova, mardi. L'Espagnole a écrasé la Russe (6-2, 6-1) en quart de finale des Internationaux de France. Le match a duré une heure et dix minutes.

Garbine Muguruza est en demi-finales à Roland-Garros.

Crédit: Getty Images

La claque a été dure, très dure ce mercredi pour Maria Sharapova. La Russe, qui avait franchi l’obstacle Serena Williams en huitième par un heureux coup du sort (forfait), suite à une victoire convaincante face à la numéro 6 mondiale Karolina Pliskova en 16es, est tombée dde haut. La Russe, qui retrouvait pour la première fois les quarts d’un Majeur depuis 2016, est tombée de haut. Battue à plate couture par Muguruza en 1 heure et 10 minutes seulement (6-2, 6-1), la tête de série numéro 28 est sortie la tête basse de Roland-Garros.

Un service dévastateur…

Mais elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même, puisque ce n’est pas tant la performance de Muguruza en soit qui l’a amenée à ne remporter que trois jeux. C’est surtout au service que la double lauréate ici à la Porte d’Auteuil (2012, 2014) a pêché, et très rapidement lâché le match. Que peut-on espérer dans des sphères si hautes, quand son pourcentage de première balle au service est si bas (54%, contre 65% pour son adversaire), et que l’on commet autant de double-fautes (6 contre 2) ? Pas grand-chose, comme la rencontre du jour l’a prouvé.
Rapidement breakée, toujours dépassée quand son adversaire faisait durer l’échange, Sharapova n’était pas dans un grand jour. Et la numéro 3 mondiale, qui ne l’avait jamais battu dans sa carrière (en trois confrontations), a confirmé que la courbe de confiance des deux joueuses s’était inversée. En attaquant fort, souvent, et juste, parfois, Muguruza s’est hissée pour la deuxième fois de sa carrière dans le dernier carré de Roland-Garros. Qui plus est, Sharapova lui a fait trop de cadeaux (27 fautes directes, soit 12 de plus que l’Espagnole), pour espérer l’inquiéter.
Et quand elle a réussi à la débreaker dans le début de la deuxième manche, Muguruza ne s’est pas affolée et a aligné un jeu de service convaincant pour reprendre les devants, avant de filer grâce à quelques coups gagnants bien sentis. La dernière fois qu’elle avait atteint les demies, en 2016, elle avait fini par soulever le trophée. Même si elle y affrontera les impressionnantes Kerber ou Halep, Muguruza, lancée dans une course effrénée à la place de numéro 1 mondiale qu’elle pourrait obtenir en cas d’accession en finale, peut déjà se rassurer : elle sera bien moins fatiguée que ses adversaires.
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