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Roland-Garros - Novak Djokovic : "Pas de raison de conserver les juges de ligne"

Vincent Bregevin

Mis à jour 04/10/2020 à 10:17 GMT+2

ROLAND-GARROS - Novak Djokovic a estimé samedi que les juges de ligne n'étaient plus forcément nécessaires avec les progrès de la technologie dans le tennis. Le Serbe a fait référence à l'US Open, où il avait été disqualifié en 8e de finale après avoir involontairement envoyé une balle sur une juge de ligne.

Novak Djokovic

Crédit: Getty Images

L'arbitrage fait beaucoup parler en ce moment dans le tennis, et Novak Djokovic en a remis une belle couche samedi. Quelques minutes après avoir validé son billet pour les huitièmes de finale en dominant très facilement le Colombien Daniel Elahi Galan Riveros (6-0, 6-3, 6-2), le Serbe a pointé du doigt les juges de ligne, estimant que leur présence n'était plus nécessaire sur les courts. "Il n'y a pas de raison de conserver les juges de ligne, a lancé le numéro un mondial en conférence de presse. Les ramasseurs de balles, OK, mais les juges de ligne, je ne vois pas pourquoi. Peut-être pouvez-vous me dire s'il y a une raison pour laquelle on doit les garder, mis à part la tradition de ce sport."
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Djokovic : "Pas de raison de conserver les juges de ligne"

Pour Djokovic, les avancées technologiques dans le tennis et en particulier le Hawk-Eye peuvent justifier la suppression des juges de ligne. "La technologie est tellement avancée à l'heure actuelle que je ne vois pas pourquoi on devrait se reposer sur des juges de ligne sur le court, a-t-il estimé. Je ne vois pas pourquoi les tournois, dans le monde entier, n'utiliseraient pas la technique que nous avons au tournoi de Cincinnati."
Le point de vue de Djokovic est renforcé par son expérience récente et malheureuse à l'US Open. Après avoir involontairement envoyé une balle sur une juge de ligne lors de son 8e de finale face à Pablo Carreño-Busta, le "Djoker" s'était vu disqualifié du tournoi, dont il était le principal favori en l'absence de Rafael Nadal et Roger Federer. "À ce moment-là, je risquerais moins de faire ce que j'ai fait à New York s'il n'y avait pas de juge de ligne", a-t-il souligné.
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Le moment où tout a basculé pour Djokovic : son coup de sang synonyme de disqualification

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