Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

US Open - Evans : "Tout le monde ne voyage pas avec un kiné et un préparateur physique"

Maxime Battistella

Mis à jour 08/06/2020 à 14:37 GMT+2

US OPEN - Alors que Novak Djokovic a estimé les probables futures conditions d'organisation du Majeur américain "extrêmes", le Britannique Daniel Evans lui a répondu sur la BBC lundi. Il a ainsi estimé qu'un coach était suffisant pour jouer un tournoi du Grand Chelem, pointant indirectement du doigt les différences de ressources entre les stars et les autres joueurs du circuit.

Daniel Evans | Tennis | ESP Player Feature

Crédit: Getty Images

Verra-t-on du tennis à Flushing Meadows à la fin de l'été ? La question est encore en suspens alors que le circuit est officiellement suspendu jusqu'à la fin du mois de juillet à cause de la pandémie de coronavirus. Mais en coulisses, la Fédération américaine (USTA) s'active pour organiser l'US Open aux dates prévues (31 août - 13 septembre) et Novak Djokovic a dévoilé quelques pistes explorées la semaine dernière. Le numéro 1 mondial n'a d'ailleurs pas caché son scepticisme quant à la possibilité de ne se faire accompagner que par une personne au stade (son coach). Interrogé lundi sur le sujet par nos confrères de la BBC, Daniel Evans a, lui, un autre avis.
Le 28e joueur mondial a ainsi souligné que les équipes élargies étaient réservées à l'élite du tennis. "Je ne pense pas que le fait de n'avoir qu'une personne à ses côtés soit un si gros problème, les joueurs du tableau pour la plupart ne voyagent qu'avec un coach. Tout le monde ne peut pas se permettre un kiné et un préparateur physique comme Novak l'a dit. Je pense que l'argument n'est audible que pour les tout meilleurs joueurs", a jugé Evans.

"Novak et Rafa devraient aider les joueurs moins bien classés à être mieux payés"

Et le Britannique de poursuivre en appelant les stars du circuit à faire plus pour leurs collègues moins fortunés. "C'est super que l'ATP ait créé un fond d'urgence mais il n'y a rien de mieux pour les joueurs que de recevoir un meilleur 'prize money' lors des premiers tours des tournois du Grand Chelem. Et je pense que c'est l'aspect sur lequel nous devrions tous être unis. Novak et Rafa devraient aider les joueurs moins bien classés à être mieux payés", a-t-il insisté.
C'est une nouvelle fois le problème d'un circuit à plusieurs vitesses que Daniel Evans met ainsi en lumière. Du haut de la hiérarchie aux classements plus modestes, il y a presque autant de points de vue que de joueurs. Et certaines conditions jugées "extrêmes" par certains apparaissent normales pour d'autres. De quoi donner encore à réfléchir sur le modèle économique actuel du tennis.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité