US Open : Aryna Sabalenka écrase Qinwen Zheng (6-1, 6-2) et file en demi-finale

Mais qui pourra l'arrêter dans cette quinzaine ? Aryna Sabalenka n'en finit plus d'impressionner dans cet US Open, elle qui a même enchaîné dans la nuit de mardi à mercredi une 9e victoire (titrée à Cincinnati avant le tournoi new-yorkais). La pauvre Qinwen Zheng, pourtant numéro 7 mondiale et dans une forme éblouissante quelques semaines après son titre olympique à Paris, n'a rien pu faire en quart de finale, balayée 6-1, 6-2 en à peine plus d'une heure (1h13 précisément). Pour la 4e fois d'affilée au moins dans le dernier carré à Flushing Meadows, Sabalenka y défiera Emma Navarro.

Bis repetita. Un an après, Aryna Sabalenka et Qinwen Zheng se retrouvaient au même stade de la compétition à l'US Open, pour le même résultat. Complètement dépassée par la puissance adverse, la Chinoise a même marqué deux jeux de moins. Pire pour elle : en trois confrontations désormais avec la finale de l'Open d'Australie en début de saison, elle n'a toujours pas remporté le moindre set. Dans ce rapport de force, Sabalenka a donc visiblement toutes les clés.

Il n'y a jamais eu de doute ni dans l'esprit de la numéro 2 mondiale ni sur l'issue de cette partie. Car la dauphine d'Iga Swiatek l'a débutée pied au plancher par un break, ne laissant pas respirer son adversaire. Il faut dire que Zheng s'est compliqué la vie en ne servant que très peu de premières balles (44 % sur le match et… 31 % lors du premier set). Dès lors, sur ses seconds services, elle a subi l'agressivité systématique de Sabalenka.

Dans ces conditions, il n'y avait tout simplement rien à espérer pour Zheng qui a, à nouveau, cédé d'entrée son engagement dans le second acte. Avec seulement 9 coups gagnants sur l'ensemble de ce quart de finale, la Chinoise n'a pas pesé bien lourd. Quant à Sabalenka, elle semble s'être abonnée aux demi-finales à l'US Open, c'est désormais un minimum requis pour elle. L'an dernier, elle avait poussé l'aventure jusqu'en finale. Visiblement, la présence de Roger Federer, invité de luxe dans les tribunes, ne l'a pas trop perturbée : avec ce tennis et cette confiance, elle peut voir encore un peu plus haut.