Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Andy Murray : "Je signerais tout de suite pour être contre Rafael Nadal" à Wimbledon

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/06/2013 à 16:31 GMT+2

Andy Murray aime l'adversité. Placé dans une partie de tableau difficile à Wimbledon, il ne boude pas son plaisir à l'idée de croiser les meilleurs avant la finale.

Andy Murray

Crédit: Imago

Qu'elle a été dure à prendre la décision de renoncer à Roland-Garros pour Andy Murray. Envolée la possibilité de jouer quatre finales de suite en Grand Chelem. Mais l'intérêt était bien sûr ailleurs. Pourquoi risquer de jouer à Paris sur une surface sur laquelle il s'exprime le moins bien alors qu'il a le dos en vrac ? L'attrait du gazon de Wimbledon a été plus fort que tout, celui où il a triomphé aux Jeux Olympiques l'an passé, à défaut de l'avoir fait en Grand Chelem. l'a conforté dans son choix. Mais le tirage au sort de vendredi a-t-il freiné quelque peu ses intentions de vaincre ? Que nenni. Logé dans une seconde partie de tableau au milieu de Tsonga, Federer et Nadal, Murray a même vu son excitation décuplée. Et si c'était lui, le grand vainqueur du tirage ?
Si zapper Roland-Garros a été une évidence, c'est qu'Ivan Lendl est passé par là. Son entraîneur ne lui a que trop conseillé de se concentrer sur Wimbledon, le Graal à atteindre avant tout le reste pour Murray qui court toujours derrière Fred Perry, dernier Britannique vainqueur à Londres en 1936. Le désormais citoyen américain a bien essayé de faire de même à l'époque où il dominait le circuit. Après deux finales perdues en 1986 et 87, l'ex-numéro un mondial a volontairement fait l'impasse sur les Internationaux de France, où il s'était déjà imposé à trois reprises, pour se concentrer sur ceux de Grande-Bretagne, seul tournoi du Grand Chelem qui se refusait à lui. Malgré deux essais en 1990 et 1991, Wimbledon n'a jamais trouvé sa place dans l'énorme palmarès de Lendl.
Allumer Lendl au filet, son "meilleur coup de la semaine"
En prenant deux semaines d'avance sur ses principaux adversaires, Murray compte bien réussir là où son mentor a échoué. . . En plus, j'ai aidé à rassembler beaucoup d'argent pour une bonne cause lors d'un match de charité. Et allumer mon entraîneur au filet après avoir essayé pendant un an et demi sans y parvenir a ponctué une journée parfaite", s'est même laissé dire Andy sur la BBC. "C'était mon meilleur coup de la semaine. (...) Si je joue assez bien pour toucher Ivan Lendl en coup droit pour la première fois, je compte bien être en bonne forme pour Wimbledon." Pas de doute, le Queen's lui a fait un bien fou.
Concentré sur l'objectif Wimbledon, et uniquement sur cela depuis un mois, Murray trépigne d'impatience à l'idée de se lancer dans l'aventure londonienne pour la huitième fois de sa carrière. Et c'est sans aucune inquiétude qu'il a assisté au tirage au sort des tableaux de Wimbledon ce vendredi. "Je signerais tout de suite pour être en quarts de finale contre Rafa si quelqu'un m'offrait cela, avait même déclaré Andy avant le tirage. Je me dis que si je passe ce match, la demi-finale ne pourra pas être plus dure. Il faut battre les meilleurs du monde pour gagner un grand tournoi. Peu importe où ils se trouvent dans le tableau." Murray a vu son voeu à moitié exaucé en étant dans la partie de tableau de l'octuple vainqueur de Roland-Garros, mais pour un match qui ne pourrait pas avoir lieu avant les demi-finales. Sinon, il pourrait éventuellement croiser le septuple vainqueur de Wimbledon, Roger Federer, celui qui l'a privé du titre en finale l'an passé. Le choix du roi avant une finale où le vainqueur 2011, Novak Djokovic, pourrait bien être le dernier adversaire.
Ce parcours du combattant ne pouvait pas plus ravir le vainqueur de l'US Open. S'il s'impose à Londres cette année, personne ne pourra dire qu'il a bénéficié d'un quelconque traitement de faveur ou d'un tableau simplifié. Il débutera au premier tour face à l'Allemand Becker (Benjamin, pas Boris), au deuxième tour s'avancera un autre Britannique, James Ward, ou le Taïwanais Yen-Hsun Lu, tombeur d'un autre Andy (Roddick) à Wimbledon en 2010. A partir du troisième tour, il pourrait croiser deux Français : le désormais joueur légendaire du court N.18, Nicolas Mahut, puis Jo-Wilfried Tsonga en quarts de finale. Pour le Manceau, qui a trois joueurs du Top 5 mondial sur la route du trophée, retrouver Murray ne serait pas spécialement une mauvaise nouvelle vu le parcours qui l'attend. Pour l'Ecossais, qui reste sur sept victoires de rang face au Français, ce ne pourrait être qu'une mise en bouche.
picture

Andy Murray of Britain celebrates after defeating Marin Cilic of Croatia in their men's singles tennis match at the Wimbledon (Reuters)

Crédit: Reuters

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité