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Wimbledon 2013 - Jo-Wilfried Tsonga, l'exemple de Michael Stich !

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 23/06/2013 à 13:37 GMT+2

Tout semble réuni pour que Jo-Wilfried Tsonga ne soulève pas la Coupe à Wimbledon le 7 juillet prochain. A moins qu'il ne fasse un parcours à la Michael Stich. En 1991, le jeune Allemand, septième mondial, tout frais demi-finaliste à Roland-Garros, avait battu trois des quatre premiers mondiaux pour remporter Wimbledon.

Queen's 2013 Tsonga

Crédit: Panoramic

Certains joueurs - Tsonga le premier - vous diront qu'ils n'ont pas l'habitude de regarder plus loin que le premier tour avant d'entrer en lice. Cette année, il ne fera pas d'exception. D'autres le feront à sa place, pour lui apprendre, notamment, qu'il doit s'attendre à affronter, dans l'ordre, Andy Murray, Roger Federer ou encore Rafael Nadal, voire Novak Djokovic avant de viser la victoire finale.
Un véritable parcours du combattant - pour ne pas dire une mission impossible - qui débute dès le premier tour avec le Belge David Goffin, puis éventuellement Gulbis ou Roger-Vasselin au deuxième tour, Benneteau ou Verdasco ou Malisse au troisième... Il agrémentera cela d'un huitième de finale potentiel face au Croate Marin Cilic, récent finaliste du Queen's, avant de retrouver en quarts le vainqueur, Andy Murray, celui-là même qui l'a battu une quatrième fois de suite sur gazon la semaine dernière.
Un parcours du combattant classique pour Tsonga
Difficile de ne pas reconnaître qu'il y avait plus simple comme partie de tableau pour celui qui espère encore remporter un premier titre majeur. Pourtant avoir trois joueurs du Top 5 sur son chemin en Grand Chelem est un fait récurrent pour le Manceau, à Londres particulièrement. A Wimbledon en 2010, il avait Murray, Nadal et Djokovic ou Federer comme adversaires potentiels dès les quarts de finale. Même chose en 2011 avec, cette fois-ci, Federer, Djokovic et Nadal. Cela ne l'avait pas empêché d'atteindre les demi-finales en dominant Federer dans un match qui a marqué les esprits.
2012 était une exception, le bas de tableau avait été dégagé à Londres avec l'élimination précoce de Nadal au deuxième tour. Sinon, il aurait eu l'Espagnol, Murray, puis Federer face à lui. Au lieu de cela, c'est Philipp Kohlschreiber qu'il a éliminé en quarts de finale. Une aubaine dont il a su profiter pour rejoindre le dernier carré londonien pour la deuxième année consécutive. Cette saison, il ne devrait pas y avoir d'exception : sauf énorme surprise du type Nadal-Rosol, dont Wimbledon a le secret, il devra réaliser un exploit pour faire aussi bien que l'an passé, deux pour atteindre la finale. Voire trois pour décrocher son premier titre du Grand Chelem, du jamais-vu dans les majeurs depuis que ce Big Four-là domine le circuit.
Wimbledon, le Grand Chelem qui sourit le moins aux nouveaux prétendants
Ce tableau pessimiste prend un peu plus d'ampleur avec cette statistique : pour celui qui cherche à remporter son premier titre du Grand Chelem, l'histoire de l'ère Open avance que Wimbledon est le tournoi majeur le plus difficile pour le faire. Depuis 1968, seulement neuf joueurs sont parvenus à ouvrir leur palmarès en Grand Chelem à Londres, contre 10 pour l'Open d'Australie, 12 pour l'US Open et 21 pour Roland-Garros.
Parmi les neuf vainqueurs à Wimbledon en question (Rod Laver en 1968 et John Newcombe en 1970 sont les deux joueurs qui manquent à l'infographie ci-dessus), chacun a eu son lot d'exploits plus ou moins impressionnants. Mais celui qui attire l'attention est Michael Stich, vainqueur en 1991. C'est là qu'intervient la note positive : l'Allemand de 22 ans avait alors déjoué tous les pronostics en dominant trois joueurs du Top 4 mondial avant de s'imposer : Jim Courier, récent alors vainqueur de Roland-Garros, puis surtout Stefan Edberg, tenant du titre, et Boris Becker, déjà triple vainqueur et hyper favori de la finale. Edberg et Backer étaient alors les deux meilleurs joueurs du monde du moment et les deux références sur gazon de l'époque. Stich était septième mondial et restait sur une demi-finale à Roland-Garros. Comme Tsonga cette année... Comme quoi, c'est extrêmement rare, mais possible.
TENNIS INFOG Premiers vainqueurs de Grand Chelem à Wimbledon
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