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Qualifié pour les quarts, Lucas Pouille a lui aussi pleuré à la fin d’un match

Sébastien Petit

Mis à jour 04/07/2016 à 23:37 GMT+2

WIMBLEDON 2016 - 90e mondial en début de saison, Lucas Pouille n'en finit plus d'étonner. Alors qu'il n'avait jamais gagné un match sur gazon avant de venir à Londres, le Nordiste s'est hissé en quart de finale après une victoire énorme sur Bernard Tomic (6-4, 4-6, 3-6, 6-4, 10-8), lundi. Sa première victoire en cinq sets... Forcément, ça marque.

Lucas Pouille - Wimbledon 2016

Crédit: Panoramic

Son retard à l'allumage à Roland-Garros est oublié. Battu dès le deuxième tour à Paris, Lucas Pouille n'avait pas eu le temps de beaucoup apprécier sa première expérience comme tête de série. Quelques semaines plus tard, le voici en quart de finale de Wimbledon, contre toute attente... "Si on m’avait dit il y a dix jours que j’allais jouer les quarts de finale à Wimbledon, je n’y aurais pas cru, je ne vais pas le cacher, n’ayant jamais gagné de match sur herbe sur le circuit principal. C’est super, je suis heureux."
Pour une première, le Nordiste n'a pas fait les choses à moitié. Battu par John Millman à Stuttgart et par Kei Nishikori à Halle, le 32e mondial s'est lancé en battant le Roumain Marius Copil au premier tour avec des statistiques intéressantes au service : 15 aces et 74% de réussite derrière sa première balle. Une arme essentielle sur gazon qu'il a bonifiée au fur et à mesure du tournoi pour remporter deux énormes victoires : au 3e tour face à Juan Martin Del Potro, et donc au 4e tour face à Bernard Tomic, battu 10-8 au cinquième set.

" Je ne me suis pas dit : ‘ça y est, tu es en quarts…’ "

"Il y a eu beaucoup d’émotions à la fin du match. Mais une fois le match gagné, je n’ai pensé à rien, a-t-il confié. Je ne me suis pas dit : ‘ça y est, tu es en quarts…’ C’est ma première victoire en cinq sets, je suis mené deux sets à un, je reviens, je suis breaké au 5e, j’arrive à débreaker, il y a beaucoup de retournements dans ce match. Quand je vois sa balle sortir, je suis heureux. C’est toute l’émotion qui est ressortie."
Inutile de vous dire que le Français gardera de ce parcours inédit en Grand Chelem un souvenir heureux. "Je me suis déjà demandé pourquoi certains joueurs pleuraient à la fin d’un match, voilà ça m’est arrivé."
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, le Français apprendra volontiers qu'il aura un peu plus de repos que son prochain adversaire. Au prochain tour, il doit affronter un Tchèque, Jiri Vesely, tombeur de Dominic Thiem au 2e tour, ou Tomas Berdych, finaliste de l'édition 2010. Mais les deux hommes n'ont pas réussi à terminer leur rencontre, stoppés par la nuit au début du cinquième set. De là à voir Pouille entrer dans le dernier carré...
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