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WTA Miami - Malgré la polémique, Mats Wilander estime que Simona Halep mériterait une wild-card pour Roland-Garros

Maxime Battistella

Mis à jour 20/03/2024 à 19:54 GMT+1

Renversée dès le 1er tour du WTA 1000 de Miami par Paula Badosa (1-6, 6-4, 6-3) mardi, Simona Halep s'est agacée des propos de Caroline Wozniacki qui a estimé qu'une invitation ne devrait pas être accordée à une joueuse suspendue pour dopage. Qu'en sera-t-il à Roland-Garros ? Pour Mats Wilander, le Grand Chelem parisien devrait accorder une wild-card à la Roumaine.

Simona Halep

Crédit: Getty Images

C'était l'un des grands événements de la semaine sur la planète tennis : le retour à la compétition de Simona Halep, plus d'un an et demi après avoir été contrôlée positive au roxadustat après l'US Open 2022. Le WTA 1000 de Miami a ainsi accordé une wild-card à l'ex-numéro 1 mondiale deux fois titrée en Grand Chelem (Roland-Garros 2018, Wimbledon 2019) qui a fait plutôt bonne figure malgré sa défaite d'entrée mardi contre l'Espagnole Paula Badosa (1-6, 6-4, 6-3). Mais cette reprise n'a pas évité la polémique, Caroline Wozniacki regrettant qu'une joueuse suspendue pour dopage ait reçu une invitation.
La Roumaine a d'ailleurs été agacée par les commentaires de sa collègue en conférence de presse. Mais le débat a le mérite d'exister. D'ici le prochain tournoi du Grand Chelem à Roland-Garros, Halep n'aura probablement pas le temps de retrouver un classement qui lui permettre d'intégrer directement le grand tableau sur la terre battue parisienne. Alors Amélie Mauresmo et la direction du Majeur français devront-ils lui accorder une wild-card ? En 2017, Maria Sharapova, aussi suspendue pour dopage, n'en avait en tout cas pas reçu. Mais pour Mats Wilander, consultant pour Eurosport, les deux situations ne sont pas équivalentes.

Un cas épineux à gérer pour la FFT ?

"Je pense qu'il y a une différence à faire dans le cas de Maria Sharapova en ce qui concerne Roland-Garros. Sharapova avait admis avoir pris la substance interdite en question. Elle s'était plantée, souligne-t-il. Elle n'aurait pas dû prendre ce produit (le meldonium, NDLR) un mois après qu'il avait été officiellement prohibé, ou elle aurait dû obtenir la permission de continuer à suivre le traitement qu'elle avait. Et ce même si personne dans le monde du tennis ne pensait qu'elle essayait de tricher."
Et l'ancien champion suédois d'estimer : "C'est différent pour Simona Halep parce qu'il est plus clair que c'était inconscient et qu'elle était innocente : ce n'était juste pas de chance. Il y a eu des traces d'une substance interdite dans un supplément qu'elle prenait mais il n'était pas censé en contenir. Donc je pense que Roland-Garros lui donnera une wild-card et oui, je pense qu'elle la mérite."
Quoi qu'il en soit, la Fédération française de tennis (FFT) pourrait se retrouver à gérer un cas épineux. A moins que Simona Halep n'effectue un retour au premier plan impressionnant dans les semaines à venir, ou qu'elle ne renonce à cause d'une blessure, ce qu'on ne peut lui souhaiter. Son affaire n'a vraisemblablement pas fini de faire parler.
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