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TQO : Les Français en quête d'exploit en Pologne pour un billet pour Tokyo

ParAFP

Publié 08/08/2019 à 14:33 GMT+2

TOKYO 2020 - Les tournois qualificatifs pour les Jeux Olympiques ça débute dès maintenant pour les Bleus à Gdansk. L'équipe de France va devoir s'employer dès le début puisqu'elle rencontrera la Pologne, double championne du monde.

Kevin Tillie au smash face au contre polonais, samedi 9 janvier 2016 en demi-finale du TQO

Crédit: AFP

Contraints à l'exploit : les volleyeurs français se rendent à Gdansk pour un premier tournoi de qualification olympique pour Tokyo 2020, où ils devront renverser le double champion du monde en titre polonais sur ses terres afin de valider le billet pour le Japon. Des six TQO organisés ce week-end, il s'agit probablement de celui qui fait le plus saliver la planète volley, entre d'un côté la Pologne, en or aux Mondiaux en 2014 et 2018, et de l'autre la France, championne d'Europe 2015 et vainqueur de la Ligue mondiale en 2015 et 2017.
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Pologne volley

Crédit: Getty Images

A ces deux pointures, il faut ajouter la Slovénie, vice-championne d'Europe en 2015, et la Tunisie, récente championne d'Afrique. Et une seule place au bout pour voir Tokyo. "C'est vraiment une sacrée compétition que l'on a. Trois jours, trois matches de très, très haut niveau", souligne le sélectionneur Laurent Tillie, "rassuré" après le match de préparation très sérieux face aux Etats-Unis il y a une semaine remporté 3 sets à 1. "Ca reste une chance importante. Pour se qualifier, il faut gagner trois matches, alors qu'en janvier, il en faudra plus que trois", souligne le libéro Jénia Grebennikov, le meilleur au monde à son poste.
Les Bleus disposeront en effet d'une seconde, et dernière, chance lors d'un tournoi continental en janvier, si la place pour Tokyo n'est pas assurée à l'issue du week-end. "On amerait passer maintenant, on aimerait faire un sacré coup aux Polonais", estime Tillie, qui n'oublie toutefois pas le calendrier après ce tournoi, avec l'Euro à domicile en septembre, puis l'éventuel TQO en janvier.
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Tillie avec la France en Ligue Mondiale

Crédit: Panoramic

Leon en renfort polonais

Pour monter dès à présent dans l'avion Paris-Tokyo de juillet 2020, les hommes de Laurent Tillie feront face à ce qui se fait de mieux en volley. Certes les Polonais sont privés du pointu Bartosz Kurek, MVP du dernier Mondial, mais leur inépuisable vivier, avec notamment David Konarski et Maciej Muzaj à ce poste, leur laisse de la marge. "Nous, on préfèrerait qu'il y ait Kurek, parce qu'il a deux ou trois fulgurances, mais après il peut faire deux ou trois fautes stupides. Les autres sont moins impressionnants mais plus continus", ajouté le sélectionneur.
Et puis surtout, la Pologne a récupéré cet été le Cubain naturalisé Wilfredo Leon, considéré comme l'un des meilleurs joueurs au monde. "C'est l'équivalent d'un super pointu, qui attaque beaucoup de ballons et surtout possède un service dévastateur", analyse Tillie, pointant le service des Polonais comme l'une des clés de la rencontre. Face à l'armada rouge et blanche, les Bleus disposent toutefois de très belles armes. "On n'a que des joueurs qui jouent les premiers rôles dans leurs championnats et dans leurs équipes", note Grebennikov.
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Wilfredo Leon

Crédit: Getty Images

La star du volley français Earvin Ngapeth a atteint avec les Russes de Kazan la finale de la Ligue des champions, Grebennikov a remporté le Mondial des clubs et la Coupe de la CEV (2e niveau continental) avec la formation italienne de Trentino, et Benjamin Toniutti a réalisé le doublé Championnat/Coupe avec le club polonais de Kedzierzyn-Kozle, pour ne citer qu'eux.
Preuve que la menace française est prise extrêmement au sérieux, les Polonais, organisateurs du TQO, ont réservé un calendrier assez spécial aux Bleus, pas des plus avantageux: un premier match à 20h30 le vendredi contre la Slovénie, puis le choc face aux hôtes le lendemain à 15h00. Une récupération avant le sommet contre la Pologne amputée de trois heures et demie, sans parler des entraînements en soirée à des horaires improbables. "Sympathique, fair-play", sourit la star française Earvin Ngapeth, persuadée que les Bleus y trouveront un surplus de motivation.
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