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Sébastien Ogier : "Aller au bout des 24 Heures du Mans est important mais terminer en fond de plateau ne serait pas fun"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 09/06/2022 à 19:13 GMT+2

24 HEURES DU MANS 2022 - Il est l'une des grandes attractions de cette 90e édition de l'épreuve mancelle. Sébastien Ogier découvre Le Mans en LMP2, aux côtés de Charles Milesi et Lilou Wadoux. Débutant en Endurance, le Gapençais vise avant tout l'arrivée. Même si son appétit d'octuple champion du monde des Rallyes l'incite aussi à viser la performance.

Ogier : "Aller au bout en faisant une course propre"

Sébastien Ogier, quel sentiment prédomine avant votre première participation aux 24 Heures du Mans ?
Sébastien Ogier : Le maître-mot, c'est l'excitation. Je suis content d'être là. J'ai envie d'en profiter au maximum. C'est une chance et une belle opportunité pour moi d'être ici. On s'est un petit peu préparé avec les courses de Sebring et Spa. Là, c'est le point d'orgue de ma saison et de mon petit programme en WEC. J'ai envie de me faire plaisir.
Il n'y a aucune appréhension ?
S.O. : Honnêtement, je ne me mets pas trop de pression. Bien sûr, l'appréhension est toujours un petit peu là. Je sais qu'il peut y avoir des conditions très différentes. A priori, la météo a l'air d'être assez clémente pour la fin de la semaine, ce qui est déjà un signe positif. Je m'attends à une course difficile, longue et j'espère que l'on ira au bout. C'est l'objectif. Je me suis un petit peu plaint parce que je voulais rouler plus. Là, j'espère en avoir l'opportunité ce week-end.
Quelles ont été vos sensations lors des reconnaissances sur ce circuit mythique ?
S.O. : C'est bien d'avoir eu la journée test dimanche. Ça a permis de dégrossir les choses, de voir où l'on va. Ça a permis de faire quelques tours en plus donc c'était intéressant. A partir de maintenant, tout va s'enchaîner très vite. Les essais ne sont pas si longs que ça puisqu'on les partage entre trois pilotes. La piste est vraiment agréable à piloter, on voit que ces prototypes ont été plus ou moins faits pour rouler sur des circuits comme celui-ci, très rapides. En particulier les esses Porsche, qui est l'endroit préféré de la plupart des pilotes. Je peux le confirmer également.
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Que procurent ces esses ?
S.O. : En raison de la très haute vitesse, ces voitures qui fonctionnent bien grâce à l'aéro sont bien collées au sol. Ça nous permet d'amener beaucoup de vitesse, on peut rester en cinquième rapport sur la plupart de l'enchaînement, ce qui est plutôt agréable. Même si je sais que ces dernières années, c'était encore mieux. Pour moi, qui les découvre, ça reste très agréable. Je suis impatient d'y passer en course au milieu de 60 voitures.
Vous avez effectué une préparation spécifique pour cette course. Vous avez perdu du poids...
S.O. : Je ne sais pas si j'aurais dû en parler (rires). J'ai perdu deux kilos, donc ce n'est pas non plus la fin du monde. Si j'en perds plus, il ne restera plus que les os. Donc ce n'est pas fun non plus… En sport auto, le poids est l'ennemi. Je sais que, dans tous les cas, je suis un petit peu trop lourd en raison de mon gabarit. J'ai essayé d'optimiser autant que possible.
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Quelle est votre relation avec le reste de votre équipage [Charles Milesi et Lilou Wadoux, NDLR] ?
S.O. : Charles n'a que deux Le Mans derrière lui mais il les a bien faits, puisqu'il a gagné en LMP2. On essaie de se servir de sa petite expérience. C'est un peu notre leader techniquement. Avec Lilou, on essaie de garder les yeux et les oreilles grands ouverts pour progresser le plus vite possible, en amenant également notre ressenti. Depuis les deux dernières courses, on n'est pas satisfait à 100% du comportement de la voiture donc on essaie d'y travailler. On a encore quelques idées pour les essais. En espérant que ça aille dans le bon sens.
Quel sera le plus gros challenge sur ce circuit pour vous ?
S.O. : Difficile à dire avant d'y être. On sait qu'il y aura des temps de piste assez courts cette année en raison de la réduction de la capacité du réservoir. 33 minutes en moyenne. Les relais durant la nuit vont donc peut-être être un peu plus compliqués parce qu'on n'aura pas beaucoup de pauses finalement. Quoiqu'il arrive, je suis impatient de pouvoir me faire une vraie première impression. On évoque beaucoup de sujets mais la meilleure manière de se rendre compte des choses, c'est d'y être.
Que peut-on vous souhaiter pour cette course ?
S.O. : Aller au bout, avoir des bonnes sensations et avoir un rythme correct. Mais aller au bout d'une course comme celle-ci, c'est déjà bien ! On va donc essayer d'atteindre cet objectif. Terminer, c'est important. Mais terminer en fond de plateau ne serait pas fun…
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Propos recueillis par Lesly Boitrelle
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