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Gronholm inaccessible ?

ParAFP

Publié 15/05/2004 à 16:15 GMT+2

Le leader du Rallye de Chypre Marcus Grönholm (Peugeot 307) paraissait hors de portée pour son dauphin Sébastien Loeb (Citroën), samedi soir, à la veille de l'arrivée. Pressé par le 3e, le leader du championnat du monde Markko Martin (Ford), le Français s

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Crédit: Eurosport

Le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307) sera certainement très difficile à battre lors de l'ultime journée du rallye de Chypre, cinquième épreuve du Championnat du monde, dimanche à Limassol. Le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara) et l'Estonien Markko Martin (Ford Focus), les poursuivants du Finlandais ne se faisaient d'ailleurs pas trop d'illusion samedi soir en arrivant au parc de regroupement. Remonter et dépasser la 307 sera une mission quasi impossible sur les routes poussiéreuses, caillouteuses, cassantes, si le Finlandais ne connaît pas de problème.
"A la régulière (il marque une hésitation) tout est possible. Mais à mon avis, difficile, admettait le Français. Le dernier jour, faut-il prendre le risque de tout tenter pour aller chercher Gronholm ? C'est délicat. Non, il faut continuer sur un bon rythme. De toute façon on est obligé avec Martin qui tente de revenir. Et puis on verra."
Avant l'ultime affrontement, le Finlandais semblait en effet solidement accroché à la première place du classement, la 307 proche de sa première victoire, à l'issue d'une deuxième journée à l'image de l'épreuve chypriote... chaotique.
Folklorique
Dès le matin, un ordre de départ avantageux avait été accordé à Petter Solberg (Subaru), par "mesure de sécurité" selon la Fédération internationale automobile, mesure offrant au Norvégien trois "balayeurs" supplémentaires. Dont Gilles Panizzi, avant que la Mitsubishi abandonne, peu après celle de Kristian Sohlberg.
C'était ensuite l'annulation de l'ES11 (deuxième passage de l'ES8 longue de 30,33 km) en raison d'un trop grand nombre de spectateurs... transformée en neutralisation, plus tard dans la soirée, un temps forfaitaire étant attribué à tous les pilotes.
Organisation folklorique, découpage de l'épreuve inadapté avec de longues périodes d'attente, retard, après des reconnaissances perturbées en raison de l'arrivée tardive du bateau transportant les voitures, les nerfs des pilotes avaient de quoi être mis à l'épreuve.
Pas pour Solberg. N'ayant plus rien à perdre après ses problèmes de surchauffe vendredi, le Norvégien allait ainsi tout tenter pour remonter au classement, grappiller des points dans l'optique de la course au titre. Solberg s'offrait ainsi trois temps scratches, profitait de l'élimination de Panizzi, en panne de moteur sur sa Mitsubishi, pour s'installer à la huitième place samedi soir. En espérant mieux.
"A 100% sans plus"
Harri Rovanpera, sur l'autre Peugeot 307, devait quant à lui dégringoler de la deuxième le matin à la cinquième place, perdre plus d'une minute, en raison d'un problème de boîte de vitesses dès la première spéciale du matin. "La deuxième vitesse ne s'enclenchait pas toujours. Parfois oui, parfois non", constatait impuissant Rovanpera. Ce dernier écarté de la lutte pour le podium, Loeb, au prix de deux scratches, prenait un peu d'aise face à la menace constituée par Markko Martin.
Pour ce qui est de revenir sur Gronholm, en revanche, le Français n'avait guère avancé. 21 secondes de retard vendredi soir, l'écart était de 23 secondes avant l'ultime journée de dimanche.
Comme la veille, le Finlandais de Peugeot affichait quant à lui sa bonne humeur. "Dimanche, ce sera l'attaque parce que Sébastien ne se laisse pas faire. Mais de façon raisonnable. C'est à dire pas plus de 100%". Pas comme en Nouvelle-Zélande où j'étais à 105% et j'ai tenté 107%. Là, ça n'était plus passé (sortie)" , plaisantait le pilote de la 307.
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