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Solberg file à l'anglaise

Eurosport
ParEurosport

Publié 08/11/2003 à 14:45 GMT+1

La messe est pratiquement dite. A l'issue de la 2e étape du Rallye de Grande-Bretagne, Petter Solberg possède 40 secondes d'avance sur un Sébastien Loeb prisonnier des consignes de Citroën. Sauf catastrophe, le Norvégien sera sacré champion du monde diman

En réalisant un cavalier seul samedi, Solberg s'est mis à l'abri d'un retour de son rival Sébastien Loeb (Citroën Xsara) avant les dernières joutes de Rhonnda et Margam Park, accumulant les temps scratches, portant son avance à plus de quarante secondes. Un retard insurmontable. "On ne remontera pas à la régulière ", concédait d'ailleurs le Français.Solberg vers le titre, Claude Satinet, directeur général de Citroën, pourra quant à lui fêter le titre constructeurs, objectif qui avait motivé vendredi matin la consigne à Loeb, l'effacement du pilote au profit de la marque.
Dès samedi, au parc d'assistance de Felindre, près de Swansea, M. Satinet recevait les premières félicitations pour ce titre... de la part de Max Mosley, président de la Fédération FIA. "Cette consigne n'est pas idéale, mais aucune action ne sera prise contre Citroën, tient à préciser le Britannique. Ce n'est pas comme dans le cas Ferrari l'an passé où il y avait eu un ordre entre deux pilotes. Là, c'est un problème de choix d'entreprise entre deux titres."
Loeb résigné
La seule sanction de Citroën était certainement celle d'avoir gâché la fête, transformé ce qui devait être un formidable final en un événement devenu soudain fade par ce duel avorté alors que l'entame avait laissé entrevoir une lutte somptueuse. Dans les motor-homes, l'ennui semblait même s'installer, les regards se tournant machinalement, sans passion, vers les écrans sur lesquels les temps s'inscrivaient, le nom de Solberg monopolisant les premières lignes.
Fête gâchée, amertume de Loeb, Claude Satinet faisait face au nom de la logique d'entreprise. "J'ai parlé avec Sébastien et je conçois qu'il soit affecté", précise le patron. Pour Loeb, le ressort s'était cassé depuis la veille. " Samedi matin, dans la 2, Petter a fait la différence. J'étais un peu sur la défensive. Et puis avec les écarts de maintenant, je me dis: ce n'est pas la peine de faire une connerie. Je commence à gamberger. Oui, j'ai calmé le jeu", résume froidement Loeb.
Derrière les deux intouchables, Tommi Makinen (Subaru) voyait la menace Colin McRae (Citroën) devenir de plus en plus pressante. Tandis que Harri Rovanpera (Peugeot 206), François Duval et Freddy Loix avaient depuis longtemps perdu tout espoir de podium. Face à la maestria de Solberg, Sébastien Loeb reconnaissait toutefois qu'il n'aurait sans doute pas été évident de lutter avec le Norvégien même en cas de totale liberté d'action. "Je pense que si je me trouvais dans la même situation que lui, ce serait quand même difficile, admet le Français. Ce matin, on a fait une erreur dans le choix des pneus, on a beaucoup perdu. Après, la motivation n'est plus la même."
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