Grèce : l'essentiel

4 pilotes sur les 5 écuries officielles ont participé au premier "Super-Rallye", qui leur a permis de continuer l'épreuve, hors classement, après un abandon.

Petter Solberg (Subaru, vainqueur) : "Cela a été un rallye très éprouvant et une rude bagarre dès le départ, mais obtenir un ce résultat après la déception de Chypre est une très bonne sensation. La pénalité ne m'a pas vraiment beaucoup affecté, la nuit dernière lorsque j'ai appris la décision. Je dois dire que j'en avais un peu ras-le-bol, mais quand je me suis réveillé le lendemain matin, j'en ai rigolé, c'était une plaisanterie."

Sébastien Loeb (Citroën Xsara, 2e) : "2e, c'était le but dimanche matin. Solberg, lui, était loin devant, on ne pouvait rien faire. Avec Harri (Rovanperä), cela été très serré. On a attaqué très fort toute la journée pour le passer, le contenir. On termine 2e, c'est une bonne opération au niveau du Championnat Pilotes."

François Duval (Ford Focus, 4e à 2 min 19.4 sec) : "Dans la première spéciale dimanche matin (ES17), quand on a vu les partiels de Loeb, on a préféré lever le pied et terminer le rallye.

Jeudi puis vendredi, le Norvégien tire à merveille parti de sa position de départ, derrière ses principaux rivaux. Loeb, par exemple, balaie la route pour lui&hellip Mais le champion du monde pilote dans une classe à part. Grönholm (Peugeot) n'est qu'un leader intérimaire lors des trois premières spéciales et la relève qu'organise rapidement Petter (5 scratches de suite, ES4-8) est définitive. La 307 de Grönholm deux fois à contre-sens et finalement dans un rocher, la Focus de Märtin dans un ravin, les suspensions de la 307 de Rovanperä trop souples, les pneus de la Xsara de Loeb pas toujours adapté, Duval contraint s'assurer, PS regarde tous ça avec sérénité. Enfin presque. Sa plus grosse frayeur ? 23 km au frein à main dans l'ES13, la plus longue du rallye, samedi. Sa plus grosse colère ? Les 30 secondes de pénalité samedi soir pour l'absence de bavettes à l'arrière de son Impreza. Pas sde quoi y perdre le flegme d'une 7e victoire en Mondial.

Grönholm (ES1-ES3), Solberg (ES4-ES22)

Pilotes - 9 : Solberg (Subaru), 6 : Loeb (Citroën), 4 : Rovanpera (Peugeot), 2 : Grönholm (Peugeot), 1 : Duval (Ford) - Constructeurs - 9 : Subaru, 6 : Peugeot et Citroën, 1 : Ford

Engagé sur une Peugeot 206 WRC préparée par Bozian, la structure affiliée à l'usine, le privé suédois Daniel Carlsson a impressionné, rivalisant souvent avec les pilotes nominés. Il s'est par exemple permis le luxe d'un 2e temps dans l'ES9, il est vrai une super-spéciale de 2,25 km. Sa 5e place finale est un résumé encore meilleur de son potentiel. La difficulté de l'espoir français Nicolas Vouilloz aussi. L'autre pilote Bozian a mis sa Peugeot 206 dans un ravin.

Dès la spéciale 5, vendredi, le grand Marcus part en tête-à-queue, cale et perd une douzaine de secondes. Rebelote dans la suivante : un 180° et 5 ou 6 seconde égaréee en chemin. Grosse sortie de route le lendemain dans l'ES10 et abandon dans l'ES11. "C'est de ma faute ! Je suis sorti un peu large d'un virage tout à la fin de la spéciale (ES10) et j'ai tapé la roue arrière gauche", a-til reconnu. Le problème, c'est que ça fait zéro point au bout du compte. 10 de perdus à Chypre, 9 probablement en Grèce, ça pèsera peut-être lourd en fin de saison. Grâce au nouveau concept "Super-Rallye", MG a roulé samedi et dimanche, journée lors de laquelle il a effectué un tonneau (ES17).

1-Loeb (FRA/Citroën) 43 pts, 2-Solberg (NOR/Subaru) 38 pts, 3-Märtin (EST/Ford) 34 pts, 4-Grönholm (FIN/Peugeot) 24 pts, 5-Duval (BEL/Ford) 19 pts

1-Citroën 65 pts, 2-Ford 60 pts, 3-Subaru 50 pts, 4-Peugeot 39 pts, 5-Mitsubishi 9 pts