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"Un surcroît de travail"

Eurosport
ParEurosport

Publié 28/05/2006 à 01:25 GMT+2

Pour Marc Van Dalen, patron de Kronos Racing, le retour du Rallye de Grèce à son parcours des années 90 impose une remise en question totale de la part des équipes.

Vous étiez comblé à l'arrivée du Rallye de Sardaigne...
Marc Van Dalen : Le résultat brut, excellent, aurait suffi à mon bonheur. Il s'y est ajouté la satisfaction de constater que le mécanisme complexe qui fait 'tourner' une équipe à son maximum avaitparfaitement fonctionné. Je suis particulièrement reconnaissant à Citroën Sport, qui nous loue des Xsara performantes, fiables et solides, mais aussi aux gars qui sur le terrain en ont tiré le meilleur. Je pense à l'équipe technique, qui a - entre autres - effacé dans les temps les dégâts causés par la fameuse pierre de l'ES8 ; aux techniciens de notre partenaire BFGoodrich ; et bien sûr aux trois équipages qui ont rempli chacun leurs objectifs. Réussir cela dans un rallye dont la difficulté a été mise en évidence par les problèmes qu'ont rencontrés nos concurrents mérite que je tire à tous un grand coup de chapeau...
Le début de course en Sardaigne n'était pas en votre faveur. Inquiétant ?
M.V.D. : Inquiétude, non. Prise en compte, oui, certainement ! Avant de l'analyser, je dirais que la performance de Marcus nous est utile : elle permet de parer à tout relâchement de notre part. Au cas où nous aurions tendance à nous croire les plus beaux, à imaginer que 'c'est fait', voilà une bonne 'piqûre de rappel'... Nos concurrents ont travaillé, Marcus a été très agressif, les observateurs ont noté qu'il prenait grand soin d'utiliser les traces de Seb dans les phases de motricité et de freinage. Le rapport des forces à ce moment là n'était plus celui de l'Argentine. Quel sera celui de l'Acropole ? Quelle 'taxe du balayeur' pour Seb vendredi ? Sur un terrain inconnu, bien malin qui peut le dire. Nous avons réfléchi et travaillé depuis la Sardaigne. Nous espérons jouer la victoire. Mais dans un championnat très long, chacun connaît des temps forts et de temps qui le sont moins. Il faut exploiter au maximum les premiers, savoir viser les 'gros points' lorsque la réussite est moindre...
Comment jugez-vous le fait qu'un rallye, comme l'Acropole, soit entièrement 'redessiné' ?
M.V.D. : Pour tous les teams, ce bouleversement constitue bien évidemment un surcroît de travail, notamment logistique. Cela crée une sorte de compétition avant la compétition. Dans un championnat où chaque détail compte, il faut essayer de s'adapter au changement aussi bien, voire mieux si possible que les autres concurrents. D'un autre côté, la proximité d'une grande métropole, le fait de s'installer près du formidable 'outil' d'exposition médiatique qu'est le Stade Olympique est un plus incontestable. Sur le plan sportif, j'espère que les spéciales nouvelles et/ou reprises des années 90 seront belles, et surtout difficiles. L'Acropole tirait jadis fierté de son caractère implacable, combinaison éprouvante d'un terrain très rugueux et d'une chaleur accablante. Il n'admettait en ce domaine qu'un rival, le Safari Rally. Ces dernières années le rallye avait été un peu 'adouci', trop aseptisé à mon goût. Il faut, je crois, que chaque épreuve du Mondial conserve ou retrouve sa spécificité. Si l'Acropole s'engage dans cette voie, bravo !
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