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ParEurosport

Publié 30/09/2004 à 14:00 GMT+2

Impressions de pilotes du championnat du monde WRC avant le Rallye d'Italie, qui passe cette année d'une configuration 'asphalte' à une configuration 'terre'. Au programme : Loeb, Sainz, Fréquelin (Citroën), Märtin (Ford), Grönhölm, Rovanperä, Provera (Pe

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Crédit: Eurosport

Sébastien Loeb (Citroën Xsara) : "Si les spéciales ressemblent à ce que nous avons vu en essais, le 'tarif' [du balayage] sera élevé, sauf naturellement s'il pleut. Mais la pluie en cette saison en Sardaigne, c'est du domaine du rêve. Donc, les 80 kilomètres de balayage de la première boucle de trois spéciales risquent de m'être facturés cher. Et il se pourrait que l'effet se reproduise au deuxième passage. En essais, nous avons constaté que le terrain s'améliorait de beaucoup au fil des passages et ce pendant très longtemps. Il est rare de rencontrer sur une base un terrain qui continue d'évoluer l'après-midi alors qu'on le parcourt sans cesse depuis le matin... Pour résumer, tarif probablement élevé, et peut-être tarif doublé par le deuxième passage !"
Carlos Sainz (Citroën Xsara), désigné par Sébastien Loeb comme le favori de ce Rallye d'Italie 'terre' : "Quand la route est étroite, je ne suis pas le seul à être rapide ! Il [Sébastien Loeb] compte lui aussi parmi les favoris, au même titre que Marcus, Markko et Petter. Bien sûr, j'apprécie beaucoup les conditions de route étroites et donnerai de toute façon le maximum..."
Guy Fréquelin (Citroën Sport, directeur) : "Je ne reviendrai pas sur le remplacement d'une manche asphalte par une manche terre et le déséquilibre accru du calendrier en faveur de cette dernière surface. L'avantage de cet inconvénient, si je puis dire, est que preuve est ainsi faite de la compétitivité de notre Xsara, de nos pilotes et de notre équipe sur toutes les surfaces. C'est une belle évolution par rapport à l'époque où l'on nous estimait seulement redoutables sur l'asphalte..."
Markko Märtin (Ford Focus) : "Il y a deux rallyes, au Japon, une autre nouvelle épreuve, j'ai lutté avec mes notes lors des deux premières étapes. Je ne veux pas répéter cela."
Marcus Grönhölm (Peugeot 307) : "J'ai eu l'occasion d'effectuer des essais dans cette région. Les pistes sont plus rapides dans leur ensemble que celles de Chypre ou de Turquie et rappellent plutôt celles du Portugal ou de l'Argentine. J'aime assez ce type de tracé et je pense que nous aurons une belle carte à jouer. La seule inconnue concerne l'état du revêtement qui était assez meuble sur notre base d'essais. Il pourrait se dégrader après le premier passage des voitures en course."
Harri Rovanperä (Peugeot 307) : "Ma connaissance du parcours ne m'offrira cependant qu'un avantage très relatif (ndlr : vainqueur hors Mondial en 2003). L'édition 2004 ne comportera en effet que douze kilomètres identiques à l'an dernier ! Si le tracé reste dans la lignée de l'édition 2003, il devrait être rapide, étroit et très technique, plutôt difficile en somme. Toute l'équipe a encore beaucoup travaillé pour cette course. J'espère que nous pourrons recueillir le fruit de ces efforts car il est vrai que la réussite n'a pas souvent été de notre côté ces derniers temps."
Corrado Provera (Peugeot Sport, directeur) : "Les temps des essais sont encourageants. Les pilotes qui partent un peu en arrière devraient être avantagés. La 307 a prouvé qu'elle était bonne partout. Si la voiture gagnait, on ne serait pas surpris".
Fiorenzo Bivio (Pirelli) : "Ce sera un rallye différent de celui de Chypre. Là-bas, cela avait été dur pour les mécaniques, d'autant qu'il faisait chaud. Ici on va utiliser des pneumatiques adaptés pour les terrains de moyenne vitesse, avec un revêtement de terre plus meuble vendredi."
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