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"Amusant et touchant"

Eurosport
ParEurosport

Publié 30/08/2006 à 19:00 GMT+2

S'il n'est pas un inconditionnel des routes japonaises, Sébastien Loeb (Citroën) s'avoue étonné par l'ambiance que le public y fait régner.

Gagner en Finlande, ce ne sera donc pas pour cette année...
Sébastien Loeb : Du coup, cela me donne encore plus envie pour l'année prochaine ! C'est un challenge super excitant. En fait, le court moment de grosse déception a été celui qui a suivi notre crevaison. On savait que la bagarre était terminée, qu'on avait fini de déguster le meilleur. Après, on ne peut pas dire que l'on se soit énormément amusés. Mais bon : deuxième en Finlande, beaucoup en rêvent, et c'est 'conforme au plan de vol' championnat. Et puis, on revient avec la confirmation que notre Xsara a encore progressé. En précision, avec moins de mouvements de caisse, en absorption, le tout sans perdre de 'grip'. C'est intéressant, car au Japon, sur des spéciales souvent étroites, il faut de la précision. Et même s'il n'y a pas autant de bosses, il y a quelques trucs - pierres enchâssées, caniveaux en béton - qu'il vaut mieux bien amortir. Le travail effectué en Finlande devrait payer aussi là-bas.
Le rallye japonais n'est pas vraiment votre tasse de thé...
S.L. : Ce n'est pas mon préféré, mais il ne faut pas trop noircir le tableau. J'aime bien me sentir dépaysé, et pour ça, difficile de faire plus fort que le Japon. L'enthousiasme des gens, la façon dont il se manifeste, par exemple en agitant des petits drapeaux, est à la fois amusant et touchant. Certaines spéciales sont intéressantes, même si leur caractère généralement étroit limite le choix de trajectoire et gomme le plaisir de placer la voiture. L'an dernier, certaines spéciales ajoutées pour meubler la longue liaison Obihiro-Rikubetsu avaient un sol vraiment meuble, qui se creusait beaucoup trop, d'autant qu'on y effectuait plusieurs passages. Tous les pilotes en ont parlé à l'arrivée. J'espère que le parcours est modifié en conséquence.
Cette épreuve est une des trois qui ne figure pas à votre palmarès...
S.L. : Eh, nous n'avons couru que deux fois ici ! En 2004, j'ai &lsquojoué la gagne' jusqu'au samedi matin avant de changer de tactique. L'an dernier, l'équipe Citroën, Daniel et moi, nous nous étions tous 'programmés' pour une troisième place, et les six points synonymes de deuxième titre mondial. Cette année, quel scénario ? Marcus [Grönholm] me dit qu'il veut gagner tous les rallyes restant à courir. Pour ma part, lorsqu'un rallye débute, j'ai toujours envie d'être le plus rapide et de le remporter. D'autant que je dois aussi essayer d'apporter le plus de points Constructeurs à l'équipe Kronos. Fidèle à ma tactique habituelle, je vais partir le plus vite possible, tenter de me sortir au mieux des soixante kilomètres de 'balayage' qui m'attendent, et faire le point ensuite...
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