Etape 2 : déclarations

Petter Solberg (Subaru) : "Une journée très dure. J'ai bossé plus dur que d'habitude ici et tout le monde était à la limite. Nous avons un très bon pneu mais avec le temps, je savais que nous aurions un peu de mal dans les sections légèrement rocailleuses et que nous serions mieux sur les parties tortueuses. C'est exactement ce qu'il s'est passé. Pas de problème, l'auto a été parfaite. Ça va être très excitant dimanche."

Mikko Hirvonen (Subaru) : "Mieux qu'hier. J'ai beaucoup appris de mes pneus et de mon pilotage, spécialement dans les virages lents. L'allure que j'ai atteinte dans les parties peu adhérentes représente un vrai progrès par rapport à l'étape 1.. Je n'ai pas pris beaucoup de risques."

Marcus Grönholm (Peugeot) : "Nous attaquerons fort dimanche. J"ignore les chances que nous avons de gagner, cela sera sûrement difficile, mais je ferai tout pour y arriver. Je me sentais bien aujourd'hui, voiture et spéciales me convenaient parfaitement, et cela nous a permis de signer d"excellents temps... Il nous suffit de faire pareil demain !"

Harri Rovanperä (Peugeot) : "Cela a été une bonne journée pour nous et nous continuons à améliorer notre connaissance de la voiture. Ce matin je n'étais pas très en confiance à cause du gravier épais sur la route, il aurait été très facile se sortir. Je ne veux prendre aucuns risques inutiles, la chose la plus importante étant de terminer ce rallye en bonne position."

Markko Märtin (Ford) : "J'ai fait un pilotage d'enfer pour garder le rythme dont j'ai besoin. Je suis de retour parmi les leaders, et ça c'est bon. La voiture a été géniale mais la compétition très relevée. Ma position de départ était meilleure que vendredi, les spéciales plus propres. Mon seul problème a été la dernière spéciale. Le soleil était rasant et à cause de la position de conduite basse, je ne pouvais pas voir correctement. Avant le départ, nous avons mis deux bandes autocollantes sur le pare-brise et une sur mon casque, mais ça n'a pas vraiment aidé. La victoire n'est probablement pas réaliste mais pas impossible non plus."

François Duval (Ford) : "Après 2 km, nous avons rattrapé Antony Warmbold (Ford Focus) et comme il ne savait pas où j'étais, j'ai du rester derrière lui jusqu'à la fin de la spéciale (ES12). Nous sommes sortis de la route deux ou trois fois dans la poussière mais j'ai eu de la chance que la spéciale ne fasse que 11 km."

Sébastien Loeb (Citroën) : "J'attaque au maximum, Nous avons effectué pas mal de petites modifications, qui vont dans le bon sens même si je souhaiterais qu'elles soient encore plus payantes en terme de chronos. Nous ne sommes pas très loin des meilleurs temps... Il nous faut encore trouver du grip, essayer de 'fixer' l'arrière de la voiture... Ce scratch (ES16) est un bonheur pour Daniel et moi, mais il faut le voir aussi comme une récompense pour le travail de toute l'équipe..."

Carlos Sainz (Citroën) : "Lors de la première boucle, j'avoue que je n'ai pas très bien conduit. Le passage à l'assistance de mi-journée a fait du bien. Je n'ai pas modifié beaucoup de choses. Néanmoins, je me suis senti beaucoup plus en confiance lors de la seconde partie de la journée. Dimanche matin, je vais aller aussi loin que Sébastien dans les réglages. Il sera intéressant de voir comment se comportent nos voitures dans des spéciales qui, au premier tour, seront forcément moins 'nettoyées' que ne l'étaient celle de cet après-midi..."

Guy Fréquelin (Citroën Sport, directeur) : "J'aurais évidemment aimé que nous roulions dès le début au rythme que nous sommes capables de soutenir maintenant. Compte tenu du niveau de la compétition, ne pas arriver au départ avec le bon set-up équivaut à concéder un écart difficile à combler. Mais nous devons être réalistes. Présent pour la seconde année seulement sur ce terrain, Citroën est aussi le seul constructeur qui n'a jamais pu y faire d'essais. Les progrès que nous avons accomplis aujourd'hui sont donc un investissement..."