"Le moteur était neuf"

Xavier Mestelan-Pinon : Effectivement. Le moteur a tourné un petit peu trop longtemps, de l'ordre de quelques secondes, sans pression d'huile... Dans ce cas là, on a des dommages internes au moteur trop importants pour continuer. Il fallait abandonner. Et quand bien même le moteur aurait pu repartir en superallye, afin de viser quelques points dans la power stage dimanche, le simple fait de terminer le rallye nous aurait obligés soit à le conserver pour la fin de la saison, soit à en mettre un autre ayant fait trois courses. Cette solution ne nous paraissait pas intéressante.

X.M.P. : Dans la théorie, on doit pouvoir faire sans problème quatre à cinq rallyes. Ce moteur, je n'ai pas encore pu l'ouvrir, mais on est sûrs à 100% qu'il n'aurait pas fini.

X.M.P. : Non. C'est pour cela que notre voiture est repartie très vite en direction de nos ateliers de Versailles-Satory. Des équipes vont travailler ce soir pour essayer de comprendre ce qu'il s'est passé.

X.M.P. : Non. Nous leur avons simplement dit que la n°1 était arrêtée.

X.M.P. : Absolument pas. Les moteurs sont validés sur bancs puis en séance d'essais. On peut toujours passer à côté de quelque chose. Mais là, je pense plus à une erreur, soit de montage soit de fabrication. Le moteur était neuf : il a cassé après moins de cent kilomètres. Il y a eu une erreur, un dysfonctionnement quelque part. Ça peut se situer au niveau de la lubrification, mais sans certitude aucune. Ces propulseurs sont censés faire de 3.000 à 6.000 kilomètres.

X.M.P. : D'après les data que nous avons scrutées en direct, son moteur n'avait aucun souci. Il nous a ensuite dit qu'en fait il n'était pas trop à l'aise dans les spéciales du jour. Celles de samedi seront différentes, il s'y sentira bien.