Royer-Dupré et l'élevage

Cela s’est bien passé, même si on a manqué de chevaux qui étaient au top dans les séries, sauf pour le Prix Saint-Alary (NDLR : victoire de Sagawara) et les Falmouth Stakes (succès de Giofra). Au haut niveau subsiste parfois un problème de nombre de chevaux et de qualité.

Non. A part Giofra, il n’y a pas de chevaux de Groupes 1. Elle est tardive : elle a à peine couru à trois ans, elle a commencé à quatre. Les vrais champions sont très bons à deux, trois ans et sont presque invaincus. Giofra n’a pas véritablement de défauts, mais j’ai un doute sur sa tenue : 2000 mètres semble être son maximum.

Il faut un cheval exceptionnel. Les chevaux de l’Aga Khan sont bons car ils peuvent gagner autant sur 1600 que sur 2400 m.

Le Prince a constitué un bel élevage. C’est un point qui demeure primordial : après tout, on dépend des cartes qu’on a dans les mains. J’ai eu la chance d’entraîner des grands élevages, on apprend à connaître les chevaux. C’est un travail de longue haleine et il y a des familles qui reviennent.

Avec l’organisation actuelle, cela reste difficile d’y aller. La quarantaine est compliquée : les chevaux sont seuls, on ne peut pas les entraîner avec un autre cheval, et on vous déplace pour aller à un autre endroit.