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Les 5 raisons pour lesquelles le 231e Clasico de l'histoire sera particulièrement marquant

Gil Baudu

Mis à jour 21/11/2015 à 09:24 GMT+1

Samedi (18h15), le Real Madrid accueillera le FC Barcelone dans un Bernabeu sous haute surveillance. Sans être décisif, ce duel au sommet de la Liga vaudra également cher dans la course au titre. Voici les 5 enjeux d'un Clasico pas tout à fait comme les autres.

Le FC Barcelone et le Real Madrid se font face à Santiago-Bernabeu en 2013-2014

Crédit: AFP

1. Tous les yeux sur Bernabeu

Samedi, sur les coups de 18h15, tous les regards seront tournés vers Bernabeu. Un Clasico reste un match à part. Un match dont le retentissement, planétaire, dépasse largement les frontières espagnoles. Le match le plus regardé au monde : quelque 500 millions de téléspectateurs seront devant leur écran.
Mais au-delà de la traditionnelle rivalité entre les deux mastodontes du football espagnol, ce Real-Barça sera au centre de toutes les attentions. Parce qu'il intervient huit jours après les tragiques événements qui ont secoué Paris et le Stade de France. Le gouvernement espagnol assure que le Clasico ne fait l'objet d'"aucune menace spécifique". Il n'empêche : 1.200 policiers encadreront cette affiche. Habituellement, un match "à haut risque" en mobilise six fois moins. Ce contexte ultra-sécuritaire n'occultera pas l'émotion qui saisira l'enceinte madrilène juste avant le coup d'envoi. Une minute de silence sera respectée en hommage aux 130 victimes des attentats parisiens.
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Un tifo des supporters du Real Madrid, à Santiago-Bernabeu.

Crédit: Eurosport

2. Un tournant pour le titre

A ce stade de la saison, l'écart n'est pas rédhibitoire. Le titre de champion d'Espagne ne se jouera pas samedi. Mais ce Clasico, le 231e du nom, pourrait sérieusement faire pencher la balance. Surtout si le Real venait à subir la loi de son rival barcelonais, leader de Liga.
Un revers, et les Merengue pointeraient à six longueurs des Blaugrana. Rafael Benitez, l'entraîneur merengue en convient : "Il faudra gagner pour continuer la lutte jusqu’au bout." Avec un sourire en coin, Andres Iniesta, le capitaine catalan, résume : "Ce match n'est pas décisif, mais il peut donner un coup de fouet au moral." Surtout au moral du Real.

3. L'inconnue Messi

Deux mois. Voilà deux mois que le Barça doit se passer des services de Lionel Messi. L'absence de l'Argentin n'a pas franchement pénalisé le rendement offensif des Blaugrana : Neymar et Luis Suarez ont admirablement pris le relais.
Samedi, Messi sera à nouveau sur pied. Difficile d'affirmer qu'il débutera ce Clasico. Il paraît plus probable de le voir entrer en fin de match. Le 12 septembre, cette stratégie avait porté ses fruits sur la pelouse de l'Atlético Madrid (1-2) : un quart d'heure après remplacé Ivan Rakitic, le numéro 10 catalan avait fait la différence. Cette fois, il manquera sans doute de rythme. Mais ce n'est pas nécessairement une bonne nouvelle pour le Real

4. Un Real enfin au complet

Pour Rafael Benitez, cela ressemble à un événement : samedi, l'entraîneur madrilène aura sous la main un effectif au grand complet. Une première cette saison. . Le Français a repris l'entraînement après un mois d'absence. Mais sera-t-il psychologiquement apte ? La question se pose depuis sa mise en examen dans l'affaire de chantage présumé à la "sex-tape" de Mathieu Valbuena. "On décidera demain s’il joue ou non, a indiqué Benitez vendredi. Nous allons voir, décider, parler avec lui."
La présence de Benzema serait en tout cas une bonne nouvelle pour Cristiano Ronaldo. Le Portugais est muet depuis deux matches. Depuis que le Français est sur le flanc. "Cristiano est un joueur fondamental, dédramatise Benitez. Il a la capacité pour marquer beaucoup de buts. Il a toute ma confiance. Je sais qu’il va marquer."
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Benzema et Cristiano Ronaldo (Real Madrid)

Crédit: AFP

5. La parole aux défenses

Ce Real-Barça ne se résumera pas à une guerre des étoiles. Il sera aussi un duel rugueux. Robuste. Il mettra aux prises deux forteresses imprenables. Ou presque. Il y a deux semaines, la muraille madrilène s'était fissurée à Séville (3-2). Sans cette claque andalouse, les Merengue afficheraient la défense la plus solide d'Espagne. Celle de leur voisin madrilène, l'Atlético, fait mieux : 6 buts encaissés, contre 7 au Real.
Le Barça, lui, ne présente pas tout à fait les mêmes garanties derrière. L'équipe de Luis Enrique a cédé à 12 reprises. Mais elle surfe sur une impressionnante série : 7 matches toutes compétitions confondues sans encaisser le moindre but. La défense catalane n'a plus craqué depuis le 3 octobre. Et devinez où ? Chez le FC Séville (2-1)
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