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Liga : De crises en ratés, le Real a eu tout faux en 2015

Jonathan Murciano

Mis à jour 03/12/2015 à 11:22 GMT+1

LIGA - La possible disqualification du Real Madrid en Coupe du Roi est le dernier épisode en date d'une année 2015 à vite oublier pour le club merengue. Du limogeage de Carlo Ancelotti à l’affaire Cheryshev, rien a été épargné aux fans madrilènes. Retour sur onze mois cauchemardesques.

Cristiano Ronaldo avec le Real Madrid

Crédit: Panoramic

Pour les supporters madrilènes, une saison sans trophée est déjà pénible à vivre. Alors quand le club rival, le FC Barcelone, s'offre dans le même temps un triplé (Liga, Coupe du Roi et Ligue des champions) et que vos dirigeants multiplient les boulettes, ça vire carrément au cauchemar ! Les fidèles du stade Santiago-Bernabeu ont déjà hâte d'oublier cette année noire même s'ils devraient débuter 2016 sur une note amère. Retour sur les pires moments de l'année du Real.

25 mai : Virer Ancelotti ? Les supporters et CR7 n'ont toujours pas compris

En fin de saison dernière, l'avenir de Carlo Ancelotti était sur toutes les lèvres. Malgré une saison blanche, le technicien italien pouvait compter sur le soutien de la majorité de ses joueurs et surtout celui de Cristiano Ronaldo. Florentino Perez n'a pas tenu compte de l'avis de son vestiaire et de ses supporters. Le 25 mai, il a annoncé le départ d'Ancelotti avant de nommer Rafael Benitez à sa place quelques jours plus tard. "C'est le moment de donner une nouvelle impulsion pour gagner de nouveaux titres et atteindre notre meilleur niveau", s'était justifié le président merengue à propos de son choix.

12 juillet : Casillas n'a pas eu le droit à de vrais adieux

Le 12 juillet dernier, Iker Casillas, qui n'a pas pu contenir ses larmes, disait adieu au Real Madrid après seize saisons de bons et loyaux services en équipe première. Son départ au FC Porto en plein cœur de l'été ne lui a pas permis de faire de vrais adieux à ses supporters et il était surtout seul, sans aucun dirigeant autour de lui, lors de sa conférence de presse. Florentino Perez est montré du doigt.
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Tränenreicher Abschied: Iker Casillas wechselt von Real Madrid zum FC Porto

Crédit: AFP

31 août : Le transfert de De Gea capote pour un fax envoyé en retard

Lors du dernier jour du mercato, le Real Madrid passe enfin à la vitesse supérieure après avoir lorgné David De Gea tout au long de l'été. Manchester United ouvre la porte et se met d'accord avec le club espagnol pour un échange entre De Gea et Keylor Navas plus une somme d'argent. Le transfert n'est finalement pas validé pour un document envoyé avec deux minutes de retard sur la deadline par les dirigeants madrilènes selon MU. "Ils ont fait preuve de mauvaise volonté", se défend Florentino Perez mais ce couac avait prouvé qu'il existait déjà certains dysfonctionnements dans les bureaux administratifs du Real à l'époque.
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De Gea

Crédit: AFP

21 novembre : L'humiliation du Clasico et les mouchoirs blancs pour Perez

La Maison Blanche se serait bien passée de ces tracas car, sur le plan sportif, tout ne tourne pas rond non plus. Deux défaites de suite et surtout la claque subie dans le Clasico (0-4) le 21 novembre devant son public ont renvoyé le Real à six points du leader barcelonais au classement en Liga. Lors de ce match complètement raté face au Barça, les aficionados madrilènes réclament la démission de Rafael Benitez et sortent leurs mouchoirs blancs pour le président Florentino Perez.
Le dirigeant du Real a dénoncé une campagne de déstabilisation et s'est empressé de confirmer Benitez dans ses fonctions deux jours après le Clasico. "L'entraîneur a tout notre soutien et toute notre confiance. Il a été choisi pour son professionnalisme, sa trajectoire, son expérience et il a des capacités démontrées", avait déclaré Florentino Perez, qui se retrouve de plus en plus sur la sellette aux yeux des socios.
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Luis Suarez, l'attaquant du Barça, buteur lors du Clasico sur le terrain du Real Madrid (0-4).

Crédit: AFP

Novembre : L’affaire Benzema pollue aussi l’ambiance

C'est le dernier épisode d'un long feuilleton qui écorne l'image de l'un des plus grands clubs du monde. Depuis la garde à vue de Karim Benzema dans l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena le 5 novembre dernier, le Real Madrid a immédiatement choisi de protéger le plus possible son attaquant. Mercredi, Benzema a accordé sa première interview au journal de 20 Heures de TF1 et l'international tricolore estime qu'il "n'est pas coupable" et réfute son rôle d'intermédiaire. Ses dirigeants attendent avec impatience les conclusions de l'enquête mais cette affaire extra-sportive devrait continuer à alimenter la chronique pendant de longues semaines encore.

2 décembre : Cheryshev, le nouveau caillou dans la chaussure de Benitez

Le Real Madrid ne disputera sans doute pas les huitièmes de finale de la Coupe du Roi début janvier. La faute à une incroyable boulette administrative à l'occasion du 16e de finale aller remporté sur la pelouse de Cadix (1-3) mercredi. Rafael Benitez, qui avait déjà vécu une mésaventure similaire avec Valence en 2001, a titularisé Denis Cheryshev mais ce dernier était suspendu pour cette rencontre pour accumulation de cartons jaunes dans la compétition avec son précédent club, Villarreal.
L'entraîneur merengue a plaidé la bonne foi en conférence de presse en révélant que personne au club n'avait été informé. Il a sorti son ailier russe à la mi-temps par précaution mais il était déjà trop tard. Cadix a porté réclamation et le juge de la compétition devrait (au moins) donner match perdu au Real. Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo feraient d'ores et déjà une croix sur la coupe dès leur entrée en lice.
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Denis Cheryshev, ici face au PSG, n'aurait pas dû jouer avec le Real face à Cadix

Crédit: Panoramic

Jeudi matin, la presse espagnole n'a pas manqué de se moquer de l'institution madrilène. "Boulette à Cadix", titre le quotidien pro-Real AS, "Si Bernabeu voyait ça…", s'exaspère Marca et "Erreur monumentale du Real", note le généraliste El Pais. Même Gerard Piqué, le défenseur du FC Barcelone, s'en est mêlé en se réjouissant des déboires du club ennemi sur Twitter.
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