Après Monaco - Arsenal (0-2) : Les Gunners ont refait leur spéciale : rater l'exploit d'un cheveu

Les Gunners vont finir par se persuader que le mauvais sort s’acharne sur eux. Toucher du bout des doigts une performance inédite pour en être finalement privé, plutôt deux fois qu’une, c’est difficile à admettre. Surtout que mardi, à Monaco, encore plus qu’il y a deux ans face au Bayern Munich, Arsenal semblait vraiment avoir toutes les cartes en main pour être la première équipe de l’histoire de la Ligue des champions à remonter une défaite 1-3 à l’aller. Mais les deux réalisations d’Olivier Giroud et Aaron Ramsey n’ont pas suffi, les Gunners restent à encore à quai.

Avant le match, les Londoniens ne se cachaient pas. Il leur fallait un miracle pour passer. C’est même tout le sens de la campagne lancée sur Twitter derrière le hashtag #MiracleInMonaco.

L’affaire était bien lancée, face à des Monégasques dépassés. Mais le miracle s’est finalement écrasé sur le rocher monégasque et sur le roc Subasic. Sur deux matches, les Gunners ont frappé 31 fois (13 pour l’ASM) et réussi près de deux fois plus de passes que leur adversaire (1131 contre 570, selon Opta). En vain. Finalement incapables de marquer le dernier but nécessaire à une qualification, ces Gunners incarnent la 22e équipe à échouer dans pareille configuration en Ligue des champions. Ils étaient déjà la 21e après leur victoire à l’Allianz Arena, en 2013 (0-2).

Présents en huitièmes de finale de la Ligue des champions pour la douzième année consécutive, les Gunners restent à quai une cinquième fois de suite. Parmi ces éliminations, une autre situation où Arsenal a frisé le miracle. Défaits 4-0 à San Siro par l’AC Milan en 2013, les Londoniens l’avaient emporté 3-0 au retour. Il manquait déjà un but pour passer et écrire une nouvelle ligne dans les livres d’histoire du football. Sacré mauvais sort… Et s’il suffisait de se mettre au niveau dès le match aller pour le conjurer ?