Ligue Europa, 8e de finale aller : Wolfsburg prend une option face à l'Inter grâce à De Bruyne (3-1)

Wolfsburg a pris une option pour la qualification en s’imposant assez facilement (3-1) contre l’Inter Milan en huitièmes de finale aller, à la Volfswagen Arena. Dans la sillage d’un Kevin De Bruyne phénomenal - deux buts et une passe décisive notamment - les Allemands ont largement dominé une équipe intériste trop dépendante des éclairs de Shaqiri, bien pris par le milieu des Loups. Dominés dans tous les domaines, les joueurs de Mancini ont trop reculé après la pause et ont logiquement fini par craquer. Dans une semaine, les Milanais devront donc s’imposer par deux buts d’écart à San Siro. Et, à la vue de la performance de ce soir, il y a de quoi être inquiet pour l’Inter.

Car, à cause de Kevin De Bruyne, Roberto Mancini et la défense intériste auront surement de sérieux maux de têtes ce soir. Pourtant, le Belge n’avait pas commencé sa rencontre de la meilleure des manières, à l’instar de ses coéquipiers. A la suite d’une grosse erreur de relance de Wolfsburg, l’Inter ouvrait même logiquement le score grâce à Palacio (6e, 0-1). Alors que ce but aurait pu casser les jambes allemandes, il a signifié le début des ennuis milanais. Privés de ballon, les Intéristes s’en sont remis à leur gardien pour tenir le score (23e, 26e). Mais, à force de reculer, les Italiens ont craqué sur une tête de Naldo, parfait à la réception d’un corner de … De Bruyne (27e, 1-1).

Une juste récompense pour des Allemands qui ont multiplié les occasions après la pause (48e, 51e, 79e, 83e, 84e) à la suite du remplacement d’un transparent Schürrle par Trâsch. Un choix payant car le repositionnement de Vierinha a équilibré les Allemands mais surtout a libéré Kevin De Bruyne, qui a touché beaucoup plus de ballons après la pause en évoluant en électron libre, comme il l’aime.  Et ce n’est pas une surprise si c’est le Belge qui a donné l’avantage à Wolfsburg à la suite d’une énorme erreur de relance de Carrizo qui a offert le ballon à Vierinha, passeur décisif (62e, 2-1). Six minutes plus tôt, Palacio a pourtant eu l’occasion du 1-2 mais a frappé à côté alors qu’il était seul face à Benaglio (56e). Ça aurait peut-être tout changé.

Peut-être. Mais il aurait surtout fallu que Carrizo soit moins fébrile. Déjà coupable sur le but de De Bruyne, le portier intériste a remis ça à un quart d’heure de la fin sur un coup-franc - certes splendide - du même de Bruyne. Mal placé, il n’a pu empêcher la frappe du Belge de trouver le fond des filets (75e, 3-1). La star de Wolfsburg aurait même pu s’offrir un triplé en fin de rencontre mais sa frappe a frôlé le montant droit de Carrizo (92e). Ça a au moins le mérite de laisser un peu d’espoir à l’Inter Milan. Mais, d’ici le retour dans une semaine, Roberto Mancini doit absolument trouver une solution pour stopper De Bruyne.