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Le derby entre l'Inter Milan et l'AC Milan n'a pas eu de vainqueur (0-0)

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 19/04/2015 à 23:19 GMT+2

SERIE A - Le derby entre l’Inter Milan et l’AC Milan s’est soldé sur un score nul et vierge (0-0) lors de la 31e journée. L'Inter reste 10e, le Milan 9e.

Nigel de Jong (AC Milan) face à Hernanes (Inter Milan)

Crédit: AFP

Ce n'est décidément pas l'année des Milan. Inter et Rossoneri se sont quittés dos à dos (0-0) à Guiseppe Meazza au terme d'un match pourtant animé, dimanche. Le gardien de l'AC Milan Diego Lopez a sauvé les siens en seconde période avec un festival de parades dans le dernier quart d'heure. Ce point du nul n'arrange au final aucun des deux clubs qui perdent l'occasion de se rapprocher de la zone européenne, à 7 journées de la fin.
Pourtant, les deux équipes ont eu leur chance ce dimanche. Longtemps en difficulté pour s'approcher des buts de Diego Lopez, les Intéristes ont souffert en première mi-temps face aux contres des joueurs de Filippo Inzaghi. Avec un Ménez seul en pointe, les Milanais ont exploité chaque balle. Mais Suso (17e, 19e) a buté sur un bon Handanovic. Ses seules parades avant la 85e et une frappe écrasée de Destro. C'est dire la performance offensive des Rossoneri, beaucoup trop bas après la pause.

L'Inter a trop gâché

La faute à une équipe intériste métamorphosée en seconde période. Diego Lopez avait déjà sorti la frappe lointaine d'Hernanes (10e) quand l'Espagnol est passé en mode invincible. Icardi (67e) et Jesus (78e) s'y sont cassé les dents avant que l'ancien gardien du Real Madrid ne sorte un arrêt phénoménal devant Palacio. L'Argentin en déviant une frappe de Jesus à 2m de ligne (79e) a obligé Diego Lopez à un réflexe inouï.
Mais les Intéristes pourront aussi s'en vouloir. Car toutes les actions des joueurs de Roberto Mancini n'ont pas été annihilées par Diego Lopez. Bien souvent, les Nerazurri ont manqué le cadre (58e, 61e, 81e, 89e, 90e). Et quand ils ont réussi à cadrer et à tromper Diego Lopez, Mexès (56e) et l'arbitre – à juste titre – (49e, 71e) les ont empêché d'ouvrir le score. Non, décidément, ce n'est pas l'année de Milan. Ni de l'Inter, ni des Rossoneri.
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