Journal de la Roja: Alvaro Negredo (Séville), "prêt à mourir en France" pour France-Espagne

Qui eut prédit que l'Espagne ne serait "que" deuxième derrière la France après quatre rencontres dans ces éliminatoires ? Personne, à commencer par les Espagnols eux mêmes. Bien évidemment, le parcours jusqu'à la Coupe du monde est encore long, et le choc mardi au Stade de France sera décisif pour la première place du groupe I. Il n'empêche que l'Espagne compte deux points de retard sur les Bleus et est dans l'obligation de s'imposer pour reprendre la tête du groupe.

Après les déclarations alarmantes, l'Espagne veut désormais se rassurer. Alvaro Negredo, chez nos confrères d'Eurosport.es, se dit "prêt à mourir en France", une rencontre qui s'annonce comme "une authentique finale pour les deux équipes".  Le Sévillan se montre confiant dans les forces de son équipe qui est "capable de gagner dans n'importe quel stade du monde".

Pour le quotidien sportif Marca, on préfère citer Didier Deschamps. Le sélectionneur des Bleus qui affirme que "l'Espagne est la meilleur équipe du monde", et qu'elle se déplace donc avec le statut de favori. Sur le site Sport.es, on s'aventure à comparer France-Espagne au prochain quart de finale de Ligue des champions entre le PSG et Barcelone. Pour le journaliste J.M Diaz, le scénario devrait être identique avec la présence sur la pelouse du Stade de France de quatre parisiens et huit Barcelonais. Enfin pour As, la Roja "se concerte pour battre la France à Paris". Pour le quotidien madrilène, "Vicente Del Bosque a passé une mauvaise nuit (après la Finlande), mais il s'est entretenu avec chacun de ses joueurs" pour aborder le match contre la France. As parle d'un "remède" en France pour oublier l'échec de la Finlande et se relancer, "comme le fut le Honduras après la Suisse", en 2010.

Jordi Alba, incertain dans un premier temps, est finalement forfait. Touché à la cuisse droite lors de la rencontre face à la Finlande, il devrait être remplacé par le jeune joueur d'Arsenal, Ignacio Monreal, dans le couloir gauche. David Silva, autre absent de marque, est lui suspendu pour une accumulation de cartons jaunes. Mais la bonne nouvelle pour Vicente Del Bosque, c'est qu'il récupère ses deux meneurs de jeu Xavi Hernandez et Xabi Alonso.

Deux joueurs très importants au cœur du jeu, que les Français devront essayer de faire déjouer  pour gagner la bataille du milieu de terrain.

Iker Casillas manque à l'Espagne. Blessé depuis le 23 janvier (lors du quart de finale retour de Coupe du Roi contre Valence), le portier ne s'est toujours pas remis de sa fracture du pouce de la main gauche. Absent contre la Finlande vendredi (1-1), il ne défendra pas non plus les cages de la Roja mardi face à la France. Sauf surprise, ce sera l'affaire de Victor Valdès.

Oui mais voila, Casillas, c'est plus qu'un simple joueur. L'homme aux 143 sélections et 105 victoires avec l'Espagne est un cadre de la Roja. Même s'il ne jouera pas contre la France, il sera présent mardi à Saint-Denis, aux cotés de ses coéquipiers. Après avoir reçu l'autorisation de son club pour effectuer le déplacement, San Iker sera donc au Stade de France pour soutenir la Roja, dans un match qui "comptera à 90 % pour la qualification" à la Coupe du monde  selon Marca.

L'Espagne aborde ce match contre la France en position défavorable. Après son match nul contre la Finlande (1-1), la Roja compte 2 points de moins que l'équipe de France et doit donc impérativement gagner pour reprendre la tête du groupe I. Et pourtant si l'on observe de plus près, la pression semble être du côté des Bleus. Lors des entrainements d'avant match dimanche, la séance de l'équipe de Vicente Del Bosque était ouverte au grand public, quand celle des Français s’est déroulée à huis clos.