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Un an après ses débuts, Esteban Ocon a la réputation d'un pilote qui apprend vite

ParAFP

Publié 24/08/2017 à 12:17 GMT+2

GRAND PRIX DE BELGIQUE - Il y a un an, Esteban Ocon débutait en course chez Manor. Chez Force India cette saison, il a confirmé la confiance placé en lui.

Esteban Ocon (Force India) au Grand Prix d'Autriche 2017

Crédit: Getty Images

Comparé à une éponge pour sa capacité à ingérer les informations, Esteban Ocon (Force India), 20 ans, fête au Grand Prix de Belgique le cap de sa première année en F1, au cours de laquelle il n'a cessé d'absorber. De son directeur d'écurie, Bob Fernley, au patron de Mercedes, son manager Toto Wolff, qui l'a répéré, en passant par son ingénieur en chef Tom McCullough, tous ont un avis sur cette éclosion précoce.
"Cela faisait quelque temps qu'on voulait l'intégrer dans l'équipe", assure Fernley, qui compte le Français parmi son duo de pilotes depuis le début de saison. "Le fait qu'il soit capable d'être performant si tôt, ça montre à quel point il est bon et à quel point il est capable d'élever son niveau."
Ocon, qui aura 21 ans le 17 septembre, évolue dans le giron de Mercedes, dont il fait partie du Team Junior, potentiel tremplin vers les Flèches d'argent. "On ne l'aurait pas pris il y a deux ans si on n'avait pas cru qu'il pouvait se montrer si rapide", apprécie Wolff, satisfait de sa capacité d'adaptation aux voitures de 2017, plus larges et plus puissantes, après une demi-saison seulement chez Manor en 2016. "Ça m'impressionnera s'il arrive à maintenir ce niveau-là et, au fur et à mesure, à aller au niveau de Checo (Pérez, son coéquipier) et être plus rapide, ce serait très bien", poursuit-il.
Esteban Ocon (Force India) au Grand Prix d'Autriche 2017

A l'écoute

"Esteban, c'est comme une éponge : on lui donne les informations, il apprend, il les intègre à bord de la monoplace." L'image vient de l'ingénieur en chef de Force India, Tom McCullough. "Ce qu'il a vraiment bien fait, c'est le travail avec l'équipe", poursuit-il. "Il établit une excellente relation avec ses ingénieurs et comprend très rapidement ce qu'il y a à modifier. Il comprend la balance entre les qualifications et la course", estime-t-il.
L'Anglais pousse la comparaison avec des pilotes qu'il a connus plus jeunes dans d'autres écuries : les Allemands Nico Rosberg, champion du monde en titre et à la retraite, et Nico Hülkenberg ou encore le Finlandais Valtteri Bottas.
"Tous ces pilotes sont un peu comme Esteban. Ils ont réalisé que la F1, ce n'est pas seulement piloter mais c'est travailler avec les gens, comprendre les données, apprendre chaque jour ce qui était bon et ce qui ne l'était pas", ajoute McCullough. "C'est un des points forts du caractère d'Esteban et c'est quelque chose qui le fait progresser plus vite que les autres", juge Wolff.

Génération jeux vidéos et simulateurs

Ocon, comme le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull), 19 ans, fait partie de cette génération de pilotes qui a découvert les circuits via les outils de la révolution numérique, jeux vidéo, simulateurs et autres.
"Je pense que je serais à ce niveau sans les simulateurs mais ça prendrait plus de temps. Il y aurait plus d'erreurs aussi. Normalement, on construit la performance dans les essais libres, pour être prêt en qualifications. Je ne serais peut-être pas aussi rapide dans les essais libres 1 sans cette aide et ça me prendrait plus de temps pour y arriver", reconnaît-il.
"Toute expérience ou toute méthode que l'on peut utiliser avant d'arriver sur le circuit est précieuse. Le simulateur en fait partie. C'est sûr que ça facilite la compréhension de la piste", estime McCullough.
Esteban Ocon (Force India) au Grand Prix du Canada 2017

Un caractère à forger

"Les pilotes comme Esteban, intégrés dans notre filière jeunes, doivent progresser au niveau de la personnalité", prévient toutefois Toto Wolff. "C'est quelque chose d'important pour Esteban, de s'améliorer à l'intérieur de la voiture mais aussi à l'extérieur. De se demander : 'Où est-ce que je peux m'améliorer ? Où est-ce que j'ai fait des fautes ?", conseille l'Autrichien.
De force de caractère, en tout cas, le Français a d'ores et déjà prouvé qu'il n'en manquait pas, tenant tête sur la piste, au Canada ou en Azerbaïdjan, mais aussi en dehors à son coéquipier Sergio Pérez, 27 ans, en F1 depuis 2011.
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