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Bonus-malus : Hamilton a surnagé, Rosberg a sombré, Verstappen a explosé

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 30/05/2016 à 07:46 GMT+2

GRAND PRIX DE MONACO - Lewis Hamilton (Mercedes) à l'endroit, Nico Rosberg nulle part et Max Verstappen (Red Bull) à l'envers : voici ce qu'il faudra retenir de la 6e manche du Mondial.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Monaco 2016

Crédit: Panoramic

La note : 3/5

Lewis Hamilton (Mercedes) parti troisième et vainqueur sans opérer de vrais dépassements, on reste sur notre faim. Idem pour Sergio Pérez (Force India), troisième. Des accidents et des manœuvres d'excités qui ont meublé le reste ; un peu trop.

Le vainqueur : Lewis Hamilton

Il a couru comme il aime le faire : en funambule. Précipité dans les abimes de la défaite au stand à Monaco en 2015, il a retrouvé le brin de chance qui paraissait l'avoir quitté depuis un moment. Mais rien que pour son pari stratégique - tenir en "pluie" et passer directement aux "slick" - ce 44e trophée tient une place à part dans la vitrine du Britannique.

Les battus : Daniel Ricciardo (encore) et Nico Rosberg

L'Australien ne doit pas avoir assez de poids chez Red Bull pour se faire promener à ce point en stratégie d'un Grand Prix à l'autre. A Montmelo, c'était le passage inutile de 2 à 3 arrêts. Là, ce fut un arrêt décidé de façon unilatérale et dans l'urgence par le muret, qui n'a visiblement passé pas l'ordre d'aller chercher des "super tendre". L'Australien n'a pas du tout apprécié.
Ses freins en surchauffe (une faute de son équipe), Nico Rosberg (Mercedes) a donné sa deuxième place à son coéquipier en début de course. Puis il s'est montré peu performant en "intermédiaire". Un vrai cauchemard jusqu'à la ligne d'arrivée. 19 points perdus, bien pire que le statu quo de Montmelo.
Nico Rosberg (Mercedes) et Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Monaco 2016

Le stratège : Sergio Pérez

On se demande encore comment le Mexicain a fini sur le podium. En fait, c'est en allongeant son relais en "pluie" (21 tours) qu'il a rangé son coéquipier Nico Hülkenberg, Sebastian Vettel (Ferrari) et Carlos Sainz (Toro Rosso) derrière lui. Puis il a été le deuxième (après Ericsson) à chausser des "slick", au 30e passage pour réaliser l'undercut sur Nico Rosberg (Mercedes). Equipé en "tendre" comme Vettel, il ne s'est jamais exposé à une attaque. Premier podium depuis le Grand Prix de Russie 2015.

Le vilain

Daniil Kvyat (Toro Rosso) continue de se discréditer avec une régularité remarquable. Tapé par son coéquipier Carlos Sainz (Toro Rosso) en qualification, il a tenté une Bianchi bien trop optimiste sur Magnussen. "Il a perdu la tête et il m’est rentré dedans", a maugréé le Danois. La "Torpille russe" sera rétrogradée de 3 places sur la grille à Montréal.
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Daniil Kvyat (Toro Rosso) au Grand Prix de Monaco 2016

Crédit: Panoramic

L'incorrigible : Max Verstappen

Après le meilleur en Espagne, le pire à Monaco. Trois accidents en deux jours et un retour sur terre brutal.

Le dépassement du Grand Prix : Nico Hülkenberg

Pour sa 100e course, l'Allemand de Force India a soufflé la 6e place à son compatriote Nico Rosberg (Mercedes) sur la ligne.

Le bonus : La pluie

Elle reste le meilleur moyen d'agiter une course. Les pilotes avaient le choix entre "pluie" et "intermédiaire" d'un côté, "ultra tendre", "super tendre" et "tendre" de l'autre. Pour une fois, personne ne s'est plaint !

Le malus : La voiture de sécurité au départ

Un tour derrière la voiture de sécurité avant de lâcher les bolides, passe encore. Mais sept, c'était ridicule et inutile. Des champions surprotégés sans raison, le genre de chose qui entame un peu plus l'image du sport.

L'instant surréaliste

L'accrochage entre les Sauber. Porter une attaque était une question de principe pour Ericsson contre un Nasr ignorant la consigne. Double abandon. L'équipe qui lutte pour sa survie n'avait vraiment pas besoin de cette publicité.

La stat : L'Allemagne descend du podium

Depuis le Grand Prix d'Australie 2015 soit 24 courses, on avait un Allemand sur le podium.
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Daniel Ricciardo (Red Bull), Lewis Hamilton (Mercedes), Sergio Pérez (Force India) au Grand Prix de Monaco 2016

Crédit: Panoramic

La déclaration dépitée : Daniel Ricciardo (encore)

Ce que je ressens ? C’est comme si j’avais été écrasé par un camion à 18 roues pour le second Grand Prix de suite.

La déclaration énervée : Monisha Kaltenborn (Sauber)

C'est un comportement inacceptable de la part de nos deux pilotes. Tout le travail de l'équipe a fini en collision. Marcus et Felipe ont la responsabilité de finir la course. Nous avons clarifié la situation en interne et ils sont conscients de leurs responsabilités. Un tel incident ne se reproduira pas.

Le point au championnat

1-Rosberg 108 pts, 2-Hamilton 82 pts, 3-Ricciardo 66 pts, 4-Räikkönen 61 pts, 5-Vettel 60 pts
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