Grand Prix du Brésil - Bonus-malus : Cette fois, c'est Hamilton qui a craqué

Nico Rosberg (Mercedes). Il n'avait plus dominé Lewis Hamilton depuis le Grand Prix d'Allemagne, le 20 juillet dernier ! La seule fois où il a été vulnérable, c'est lorsqu'il s'est retrouvé exposé à un "undercut" du Britannique lors de son deuxième pit stop. Mais il avait le bon timing, et son adversaire un sens de l'attaque outrancier. Aucun signe de fébrilité malgré le pressing de la W05 n°44. Mais plus que ce seul dimanche, Rosberg a été intouchable pendant trois jours, en essais libres et lors des trois parties de qualification. Dommage qu'il n'ait pas mené l'intégralité des tours et fixé le meilleur tour.

Lewis Hamilton (Mercedes). Il en a trop fait en voulant pousser deux tours de plus pour l'undercut sur Nico Rosberg. Résultat, une équerre magistrale et 7"4 de retard sur le leader. "Bien sûr que j’aurais gagné sans mon tête-à-queue. J’étais une seconde plus vite que Nico. Mais c’est ma faute", a-t-il dit.

Des trophées trouvés dans une brocante.

Felipe Massa. Devant son public, le Brésilien de Williams s'est laissé emporter par ses émotions. Coupable d'un excès de vitesse dans la pit lane, il avait encore la tête ailleurs lorsqu'il est passé par la case McLaren pour finalement stopper devant son garage. Heureusement, ça ne lui a pas coûté le podium.

Même si ça fait six ans que Jenson Button fait un Top 5 à Sao Paulo, son sursaut reste remarquable. McLaren était perdu en essais libres et le taulier a remis l'écurie dans le sens de la marche en qualification et en course, donc. Ron Dennis n'a pas arrêté son choix sur le rescapé de 2015 et Button a superbement plaidé sa cause.

On continue de se voir beau chez Ferrari. Alonso avait pesté samedi en réalisant que l'équipe l'avait lancé en qualif sans recharger ses batteries. Dimanche, le cric avant est retombé aussitôt la "rossa" de Räikkönen hissée, au deuxième arrêt. 7"8, le Finlandais est reparti P13. Inexcusable ? Même pas. Ferrari s'excuse tout.

Un 11e doublé historique cette saison pour Mercedes qui surpasse le record que McLaren détenait depuis 1988.