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Le jeu toulousain, Mauvaka, indiscipline : les tops et flops de Harlequins - Toulouse

Anthony Tallieu

Mis à jour 17/12/2023 à 23:37 GMT+1

Le Stade toulousain a régalé dimanche au Stoop de Twickenham face aux Harlequins (19-47). Une victoire large et bonifiée. La résultante d’un jeu très dynamique fait de vitesse et de continuité où des joueurs comme Dimitri Delibes, Pita Ahki, Pierre-Louis Barrassi ou encore Peato Mauvaka devant ont excellé. Voici nos tops et nos flops de la rencontre.

Pierre-Louis Barassi a inscrit un doublé contre les Harlequins

Crédit: Getty Images

LES TOPS
  • La ligne de trois-quarts toulousaine électrique
Face à un adversaire qui ouvre autant le jeu et sous des conditions clémentes, les ingrédients étaient réunis pour permettre aux trois-quarts toulousains de s’exprimer. Ils ne s’en sont pas privés, chacun parvenant à se mettre en évidence. Pour son premier match de la saison, Dimitri Delibes s’est révélé insaisissable pour la défense des Quins, comme sur l’avant-dernier essai toulousain conclu par Neti (77e). Une prestation de grande qualité récompensée par un essai (12e), une passe décisive pour Mauvaka (36e).
Légèrement moins en vue, son pendant sur l’autre aile Matthis Lebel a tout de même marqué un bel essai (43e) et est allé au sacrifice devant sa ligne pour empêcher le quatrième essai londonien en seconde période (58e). Au centre, Pierre-Louis Barassi s’est constamment proposé et s’est offert un doublé (7e, 51e) tandis que Pita Ahki a une nouvelle fois été remarquable dans le jeu courant et ce malgré un carton jaune reçu tôt dans le match (15e). À noter que s’il a parfois subi au contact, comme sur le premier essai des Quins (10e), Thomas Ramos a aussi trouvé des espaces, fait bien jouer ses partenaires et a lui aussi inscrit un essai (77e).
  • La menace Mauvaka
Quel match encore réalisé par le talonneur international ! Son apport offensif dans cette rencontre débridée a été énorme et aussi montré s’il le fallait qu’il n’était pas moins habile qu’un trois-quarts balle en mains. Sur la deuxième réalisation toulousaine, il fixe parfaitement le dernier défenseur avant d’offrir sur un plateau l’essai à Delibes (12e). Ce dernier lui a d’ailleurs rendu la pareille pour lui permettre de marquer pour la deuxième fois de la saison (36e).
Sur l’essai du bonus, Mauvaka sollicite le ballon sur une touche dynamique, attire la défense vers lui en faisant mine d’attaquer la ligne et sert magnifiquement en croisé Lebel après lui avoir ouvert un boulevard (43e). De loin l’avant le plus actif offensivement, il a constitué une menace permanente pour les partenaires de Joe Marler qui n’ont su le contrer. Il a aussi envoyé un message à son manager Ugo Mola alors que le retour de blessure de son concurrent Julien Marchand est imminent.
  • Le sacrifice de Lebel
Avant de prendre le large, le Stade toulousain a été confronté à une belle résistance des Quins, qui ont eu le mérite de ne jamais céder à la tentation d’un rugby plus restrictif. Avec succès pendant un peu plus d’une mi-temps où ils ont affiché une capacité louable de réaction. Ils auraient encore pu revenir dans la partie juste avant l’heure de jeu alors que, menés de 16 points, ils ont eu une occasion énorme de marquer près des poteaux.
Dans le rouge vif, la défense toulousaine a dû son salut au courage de son ailier Matthis Lebel, qui a mis son corps en opposition devant son en-but pour empêcher le troisième ligne centre Alex Dombrandt de passer la ligne. Une intervention saignante malgré les nombreux kilos à son désavantage sur la balance qui a fait perdre la possession du ballon à son adversaire et la possibilité pour les Quins de revenir dans la partie et d’assurer le bonus offensif. Ils ne marqueront plus.
LES FLOPS
  • Le quart d’heure de flottement après la sortie de Lamb
Partie fort, la rencontre a été interrompue de longues minutes pour permettre l’évacuation sur civière du deuxième ligne anglais Dino Lamb, K. -O. suite à un choc tête contre tête avec Pita Ahki (15e). Quand le jeu à repris, les maladresses se sont succédées, à l’image d’une séquence où les Harlequins ont raté un essai par manque de patience.
Puis Toulouse s’est retrouvé de nouveau en difficulté suite à une pénalité jouée rapidement mais de façon impromptue par Antoine Dupont, avant que les locaux perdent de nouveau bêtement le ballon sur une faute évitable.
Quinze minutes d’un rugby brouillon voire fantasque, auquel même Dupont n’a pas échappé, affichant une fébrilité inhabituelle. Heureusement pour lui et pour l’intérêt du match, les choses ont fini par rentrer dans l’ordre.
  • L’indiscipline toulousaine
Difficile de trouver à redire sur la production des champions de France après un tel carton. Mais en étant un peu tatillon, on pourrait évoquer les 13 pénalités concédées par le Stade toulousain dans cette partie. Un nombre élevé qui, généralement, ne permet pas de remporter un match de haut niveau, surtout à l’extérieur. Cela n’a pas du tout été rédhibitoire pour les Haut-Garonnais, qui avaient beaucoup d’autres cordes à leur arc pour compenser et remporter cette partie avec de la marge.
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