3 questions à S. Loeb

Sébastien Loeb : Lors de la dernière étape, il n'y avait plus rien à perdre ni à gagner. Il fallait se trouver une motivation. J'ai bien roulé, j'espère que les deux passages effectués à cette cadence nous serviront dans les années à venir. Cela dit, il est clair que nous avons manqué en Corse une occasion de marquer des 'gros points', voire de prendre la tête du championnat. Nous sommes à six longueurs de Carlos, avec deux hommes intercalés entre nous. L'avantage de cet inconvénient, c'est que nous n'avons plus à nous préoccuper de gérer. Nous allons attaquer d'un bout à l'autre du Catalunya, puis du Rallye de Grande-Bretagne. Le plus rapide gagnera…

S.L. : Exact. En plus, l'année dernière, nous n'étions pas franchement bien. Toutefois, la moitié du parcours est nouvelle. On ne sait pas à quoi vont ressembler ces spéciales et l'on prend forcément un peu plus de risques en attaquant lorsque l'on n'est pas encore passé 'à vitesse course'. Mais tout le monde est logé à la même enseigne, cela rééquilibre les chances. La partie du rallye que je connais me convient. J'ai un bon feeling. J'aime ces routes larges, parfois typées circuit...

S.L. : Il faudra bien. Il est peu probable que la décision se fasse en Catalogne. J'aime bien la manche britannique du championnat. L'an dernier, c'est dans cette épreuve que j'avais signé pour la première fois de bons temps sur la terre. Or, notre voiture était moins efficace qu'elle ne l'est à présent. Lorsque l'on compare l'Australie 2002 et l'Australie 2003, on se rend compte des progrès que nous avons effectués, la Xsara et moi. Si notre progression est identique en Grande-Bretagne, je crois sincèrement que le coup est jouable !