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Loeb crescendo

ParAFP

Publié 23/01/2004 à 22:15 GMT+1

Au volant de sa nouvelle Peugeot 307 WRC, le Finlandais Marcus Grönholm a mené l'étape 1 du Rallye Monte Carlo, vendredi, jusqu'à céder le leadership Sébastien Loeb (Citroën Xsara), dans la dernière spéciale. Toujours placé, l'Estonien Markko Märtin (Ford

Eurosport

Crédit: Eurosport

Sébastien Loeb (Citroën Xsara), vainqueur l'an passé sur les routes monégasques, s'est déjà installé aux commandes du rallye Monte Carlo, première épreuve du Championnat du monde, vendredi soir en Principauté. Si le Français a viré en tête à l'issue des six spéciales du jour, ou plutôt des cinq, la première ayant été annulée en raison d'un trop grand nombre de spectateurs, c'est bien la nouvelle Peugeot 307 WRC qui a impressionné aux mains du double champion du monde, le Finlandais Marcus Grönholm.
La boîte de la 307 bloquée
Dès son arrivée en Mondial, la remplaçante de la 206 s'est offerte un "scratch", puis un autre (ES5), Grönholm laissant cependant la tête à Loeb dans la toute dernière épreuve chronométrée (ES6) suite à un mauvais choix de pneus, l'Estonien Markko Märtin (Ford Focus) en profitant pour prendre la deuxième place pour quatre petits dixièmes de seconde.
Un problème de boîte de vitesses (bloquée en troisième) a également empêché le Finlandais d'inscrire un troisième meilleur temps (ES4). Il n'a donc pas fallu attendre longtemps pour que la dernière-née de Peugeot démontre son potentiel. "La vraie valeur de cette voiture se confirme. C'est très encourageant", a estimé Corrado Provera, directeur de Peugeot Sport.
Panizzi à plus de quatre minutes
"Si nous ne sommes pas à la place que l'on aurait aimé occuper, nous sommes néanmoins dans la bagarre. Nous avons refait le handicap qui était le nôtre en fin de saison et nous attendons la deuxième journée avec impatience", a insisté ce dernier.
Loeb avait prévenu que les premières spéciales de la matinée seraient délicates, piégeuses. Le Français ne s'était pas trompé, chaque pilote soulignant les difficultés rencontrées sur des routes extrêmement glissantes, la neige, la glace. Le champion du monde Petter Solberg (Subaru Impreza), qui voulait entamer l'épreuve avec prudence, s'est d'ailleurs fait piéger (ES2). Une sortie de route, moteur calé dans une épingle, le Monte Carlo venait à peine de commencer que le Norvégien était relégué loin, très loin, de ses principaux rivaux. Pour Solberg, tout espoir de victoire était déjà envolé.
Le Belge Freddy Loix, sur l'autre 307, aux prises avec quelques problèmes avant de réaliser le deuxième temps de l'ES6 dans le sillage de Loeb, les Mitsubishi en difficulté (abandon de l'Italien Galli, Panizzi 11e à plus de quatre minutes), ce sont le Tchèque Roman Kresta, au volant d'une Hyundaï privée, et le jeune français Nicolas Vouilloz (Peugeot 206 WRC) qui se sont mis en évidence.
Le sans-faute de Loeb
Vendredi soir, seuls trois pilotes semblent encore en course pour la victoire, les deux jeunes, Loeb et Märtin et bien sûr Marcus Grönholm et sa 307. Avec respectivement plus de quarante-six secondes et une minute de retard, l'Espagnol Carlos Sainz (Citroën Xsara) et le Belge François Duval (Ford Focus) paraissent déjà hors du coup... sauf un incroyable concours de circonstance toujours possible au Monte Carlo.
Pour Märtin et Grönholm cependant, la tâche s'annonce ardue face à un Sébastien Loeb qui a fait du Monte Carlo son terrain privilégié. "J'ai préféré être prudent le matin au départ pour éviter toute erreur , a expliqué le Français. Après, les conditions se sont améliorées et j'ai augmenté le rythme jusqu'à la dernière spéciale où, là, j'ai attaqué parce que je me sentais très bien. Je suis d'autant plus satisfait que je ne me suis pas trompé dans mes choix de pneus. Même si, le matin, cela a été limite..."
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