L'essentiel du Monte Carlo

1985 : l'année de la dernière victoire de Peugeot au Monte Carlo, avec la 206 Turbo 16 de Ari Vatanen.

Monte Carlo 2004 : les positions spéciale par spéciale

Sébastien Loeb (Citroën, vainqueur) : "J'ai un contact spécial avec cette épreuve. Elle m'a valu une petite désillusion voici deux ans (ndlr : 1er et déclassé 2e). Depuis, elle me réussit. Ce rallye est mythique, le gagner une deuxième fois lance notre saison de la meilleure façon qui soit !"

Guy Fréquelin (Citroën Sport, directeur) : "Sébastien a été impressionnant de sérénité. Il possède le parfait feeling pour une épreuve aussi difficile. Rien d'étonnant à ce qu'il y réussisse depuis trois ans. A ce rythme, il devrait pouvoir battre le record de 4 victoires consécutives de Tommi Mäkinen. Ce que je lui souhaite."

Corrado Provera (Peugeot Sport, directeur) : "C'est de loin notre meilleur Monte Carlo depuis notre retour officiel, en 2000. Marcus aurait pu être mieux placé s'il n'était pas sorti hier, mais son résultat est très bon si l'on considère que c'est un rallye qu'il n'a jamais aimé."

Les déclarations de l'étape 3

Impérial pour la troisième année consécutive. L'Alsacien a écouté son patron et est entré progressivement dans l'épreuve, vendredi. Leader devant Marcus Grönholm, il n'a cessé d'accroître son avance dans l'arrière-pays niçois au gré des choix de pneus cornéliens sur un bitume sec, gras, caché par de la glace ou de la neige, le tout souvent dans le brouillard, avec 50 mètres de visibilité. A ce petit jeu, son équipier Carlos Sainz et Mikko Hirvonen (Subaru) ont cassé leurs autos et Marcus Grönhlom (Peugeot 307) a définitivement lâché prise en visitant le fossé. Son avance passée à 1 min 15 au sortir de cette fameuse ES9, Ford décida d'assurer les places 2 et 3, qui furent inversée au profit de Märtin le dimanche. 5e victoire de Loeb, 9e victoire de Citroen en WRC.

Résultats du Rallye Monte Carlo

Grönholm (ES2-ES5), Loeb (ES6-ES15)

Pilotes - 5 : Loeb (Citroën), 3 : Grönholm (Peugeot) et Märtin (Ford), 1 : Solberg (Subaru) - Constructeurs - 9 : Citroën, 5 : Peugeot, 3 : Ford, 1 : Subaru

Avec Märtin 2e et Duval 3e, l'Ovale bleu s'annonce comme l'adversaire N.1 de Citroën pour la conquête du titre Constructeurs. Märtin toujours aussi vite (2 scratches et systématiquement dans le top 4 sauf l'ES9) et le jeune Duval un cran au dessus de 2003 forment un binôme aussi complémentaire que le Double chevron. Chez Peugeot, on n'a pas toujours proposé les bons pneus à Loix mais le Belge a quand même fini à presque 7 minutes de Grönholm. Chez Subaru, Hirvonen commence un long apprentissage de l'Impreza qui exclut pratiquement toute ambition côté marques.

Pas la meilleure façon d'étrenner un N.1 de champion du monde. Le Norvégien, 7e, a été inexistant ou presque. Certes, il avait dit avant le coup d'envoi que sa priorité était de terminer, histoire de ne pas repartir sur ses performances en dents de scie de 2003. On attendait quand même qu'il hausse le ton. La réaction d'orgueil est arrivée tardivement avec un scratch dans l'ES13, grâce à des Pirelli parfaits sous la pluie. Puis est survenu le crash dans l'ES14... Une transmission cassée et deux places perdues dans l'ultime spéciale. Deux points envolés bêtement. 5e, il n'avait rien n'a craindre ni à espérer.

1-Loeb (FRA/Citroën) 10 pts, 2-Märtin (EST/Ford) 8 pts, 3-Duval (BEL/Ford) 6 pts, 4-Grönholm (FIN/Peugeot) 5 pts, 5-Loix (BEL/Peugeot) 4 pts

1-Ford 14 pts, 2-Citroën 10 pts, 3-Peugeot 9 pts, 4-Mitsubishi 3 pts, 5-Subaru 2 pts