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Loeb sort de l'ornière

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/11/2010 à 22:05 GMT+1

Sébastien Loeb (Citroën) a souffert dans la boue galloise mais il a fini en leader l'étape 1, vendredi, 1.8 sec devant Petter Solberg (Citroën). Jari-Matti Latvala (Ford WRT) aurait conclu la journée en tête s'il n'avait perdu plus d'une minute dans le dernier tronçon.

2010 Rallye de Grande Bretagne Citroen Loeb

Crédit: Citroën Racing

A l'issue de la 1re étape, quatre secondes séparent les trois premiers du classement général. Sébastien Loeb (Citroën WRT) mène devant Petter Solberg (Citroën Solberg) et Sébastien Ogier (Citroën WRT). De retour à Cardiff Bay, le trio de tête estimait déjà que la 2e étape allait être "difficile".
Devant Loeb à midi avec une grosse seconde d'avance, Latvala a tenu la dragée haute au septuple champion du monde, signant au passage deux temps scratch le matin (ES2, ES4)... jusqu'à ce qu'un pneu déchiré, dans l'ES7 (Myherin 2, 27 km), le fasse rétrograder de la 1re à la 6e place, à plus d'une minute de Loeb. "Jari-Matti avait un très bon rythme toute la journée, mais dans cette dernière spéciale la visibilité était moins bonne. Après une bosse, cinq kilomètres après le départ, il est sorti trop large et l'une de ses roues arrière a heurté le talus", a expliqué Malcolm Wilson, le patron de M-Sport.
"Le pneu a commencé à partir, Jari-Matti a continué en perdant quelques secondes, puis le pneu a carrément déjanté et abîmé la carrosserie", a ajouté Wilson, doublement déçu par ce petit écart et la contre-performance relative de son autre pilote, Mikko Hirvonen, 4e vendredi soir à plus de 40 secondes de Loeb. Mais comme il restait encore 200 km de spéciales jusqu'à l'arrivée, la plupart dans des conditions épouvantables, Ford n'avait pas encore perdu tout espoir de remporter cette dernière manche de 2010.
"Un RAC, c'est toujours aléatoire !"
"Cet après-midi, c'était un peu compliqué, parce qu'il a plu très fort. Il y avait beaucoup d'eau dans les rails du premier tour, ce n'était pas évident", a dit Loeb après avoir remis un peu d'essence dans sa C4, en pleine cambrousse. "On a perdu du temps dans la première (ES5), puis on s'est rattrapés dans les deux autres (temps scratch dans l'ES6 et l'ES7). C'est très serré, mais ce qui est pris est pris"."Dans les deux dernières, c'était 'banzaï' ! Il n'y avait que ça à faire, être à bloc, vu la bagarre qu'il y a", a ajouté Daniel Elena, son coéquipier. "Ce matin, c'était de la boue et là c'était de la flotte, il y avait de l'aquaplaning partout. C'est un RAC, ça va, ça vient, c'est toujours aléatoire".
Loeb va devoir sortir le grand jeu pour rafler une troisième victoire d'affilée à Cardiff. "La seule chose qui m'intéresse, c'est de gagner dimanche, je me fiche de ma position finale au championnat", a averti Solberg, 2e à moins de deux secondes de Loeb malgré des problèmes d'alternateur, de boîte de vitesses, un gros caillou et un portail évités de justesse, dans sa C4 privée. Quant à Ogier, toujours aussi intéressé par la 2e place du championnat qu'il occupe depuis sa victoire au Portugal, il ne pointait vendredi soir qu'à trois secondes de Loeb. Si la menace Latvala s'éloigne, il pourra jouer sa carte à fond, sans trop réfléchir.
La journée de samedi s'annonce comme un autre marathon mécanique, encore plus délicat à gérer: 140 km chronométrés en neuf spéciales, de 9h00 à 19h00. Pour reprendre la formule-choc d'Elena, ce sera "banzaï" jusqu'à la tombée de la nuit, à la lueur des phares, comme à la grande époque.
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