Quesnel : "Une parodie"

Olivier Quesnel : On est en effet là pour offrir un spectacle et non une parodie de rallye qui se termine dans la dernière spéciale du jour avec des voitures qui s'arrêtent trente secondes avant de franchir la ligne d'arrivée. Je trouve ça très dommageable.

O.Q. : Auparavant, on demandait aux 15 premiers de prendre le départ dans un ordre inversé. Cette règle fonctionnait. Aujourd'hui, en Jordanie, où les pistes sont très poussiéreuses, il faut à tout prix éviter d'ouvrir la piste ce qui provoque de nombreux calculs.

O.Q. : Je crois qu'on est arrivé aux limites du système. Mais moi, cela fait deux ans que je dis ce que j'en pense. J'ai même fait des demandes officielles auprès de la FIA qui n'ont jamais été reçues.

O.Q. : Oui. Je sais aussi m'en servir de la règle. Je fais avec. Personnellement, ma journée est réussie mais je trouve ça bête. Samedi, on va encore jouer à qui perd gagne. Plus on va avancer et plus on va approcher de la ligne d'arrivée et moins il y aura de tactique.

O.Q. : Je n'en sais rien. Je ne suis pas la FIA. Moi, on me fixe des règles et je fait avec. C'est eux qui décident. Pas moi.