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Problème de riches

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ParEurosport

Mis à jour 09/09/2011 à 17:06 GMT+2

Qualifiée pour les quarts, l'équipe de France se retrouve face à un dilemme avant de jouer la Lituanie (vendredi à 20h00) et l'Espagne dimanche. Les Bleus ne veulent pas casser leur dynamique pour s'offrir un quart plus abordable mais doivent trouver le moyen de moins solliciter leurs cadres.

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Crédit: Eurosport

La France y est. A la surprise générale, les Bleus ont été les premiers à se qualifier pour les quarts de finale de l'Euro 2011. Grâce leur parcours parfait marqué par six victoires en six matches avant de retrouver la Lituanie vendredi (20h00), ils ont validé leur billet avant l'Espagne, la Lituanie ou encore la Serbie. Une prouesse qui laisse entrevoir de belles perspectives. Mais qui place aussi les Français face à un dilemme. Un problème de riches diront certains. Le quart de finale est maintenant dans presqu'une semaine. Entre-temps, ce ne sont pas des vacances qui attendent Boris Diaw and co. Il reste deux matches à jouer face aux géants verts lituaniens et contre l'ogre espagnol. Et encore quelques détails à régler.
Si l'autre poule est nettement plus accessible (Géorgie, Macédoine, Russie, Slovénie, Grèce, Finlande), il y a certains candidats à éviter. "Ce sont des équipes solides mais abordables", reconnaît Vincent Collet. Le sélectionneur tricolore a toutefois quelques préférences : il ne souhaite pas défier la Russie et la Slovénie, les deux formations les plus solides à son goût. En position de force, la tentation est grande de calculer. Mais traumatisés par leurs expériences passées, les Bleus disent ne pas y songer : "Si on se met à calculer maintenant, c'est que l'on n'aurait pas progressé par rapport au passé. Il faut être cohérent", estime Collet. A l'Euro 2009, les Français avaient mal négocié le dernier match de poule face à la Grèce avec un dernier panier de Nando De Colo qui les avait envoyés dans la gueule de l'ogre espagnol en quarts. En 2010 au Mondial, ils avaient remis ça. En cas de défaite de moins de 12 points, ils se seraient offert un huitième plus abordable. En perdant face à la Nouvelle Zélande 82-70, ils s'étaient retrouvés avec un huitième face à la Turquie et son bouillant public. Il n'est pas question de recommencer.
Faire souffler les cadres sans se faire "châtier"
Pourtant, les deux derniers matches de cette deuxième phase posent un vrai casse-tête. Le quart de finale - le "match le plus important" dixit Boris Diaw - sera encore un rendez-vous clef. Or, entre la volonté de s'offrir le quart "le plus abordable" possible et le désir de faire souffler certains joueurs il y a un équilibre à trouver. Car il faut aussi arriver en quarts de finale avec des joueurs frais mais dans le rythme. Vincent Collet, conscient de la fatigue de certains cadres comme Tony Parker, veut donner le temps à ses leaders de retrouver un "peu de jus" et de "fraîcheur". Il veut aussi profiter des deux prochaines rencontres pour "réactiver" des remplaçants comme Nando De Colo et ses deux meneurs (Andrew Albicy et Steed Tchicamboud).
Mais le sélectionneur craint aussi de casser leur dynamique en se relâchant un peu trop. "Les deux adversaires qui viennent sont très dangereux et peuvent nous châtier. Il faut l'éviter", prévient-il tout en soulignant l'importance du match face à la Lituanie, qui peut offrir définitivement un deux premiers strapontins de la poule. "Il faudrait réduire les minutes de certains et gagner", estime l'idéaliste Boris Diaw. La question est maintenant de savoir si les remplaçants sont capables d'élever leur niveau pour prendre le relais. Face à des équipes comme la Lituanie et l'Espagne, la mission semble presque impossible. C'est bien un vrai casse-tête qui se présente.
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