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Bergeaud: "Etre concentré"

ParAFP

Publié 29/08/2006 à 14:45 GMT+2

Avant le quart de finale contre la Grèce, Claude Bergeaud espère que ses joueurs sauront rester concentrés tout le match. Le sélectionneur français dresse un portrait de l'équipe grecque. Une formation qui est un vrai rouleau compresseur et qui ne pardonn

Eurosport

Crédit: Eurosport

CLAUDE BERGEAUD, est-ce que c'est un match que vous attendiez depuis un an ?
C.B.: Je me disais qu'un jour on les retrouverait mais je ne savais pas quand. J'avais imaginé qu'on allait finir troisièmes de notre groupe (du premier tour) et rencontrer l'Allemagne, puis les Etats-Unis derrière. On avait bien sr pensé aussi à la deuxième place, en étant ambitieux. Les Américains maintenant, il va falloir aller les chercher sur la demi-finale.
Côté français, on parle souvent de revanche. Comment les Grecs vont, à votre avis, aborder ce match au vu de ce qui s'est passé à l'Euro-2005 ?
C.B.: Quelque part, ils sont prévenus car ils ne peuvent pas oublier les 39 minutes où on les a mis dos au mur, ce que les autres équipes n'avaient pas réussi à faire. Ça, ils le savent. Et puis ils ont cette humilité qui caractérise les grosses nations de vouloir casser la gueule à tout le monde.
Quelles sont les autres qualités de la sélection grecque ?
C.B.: C'est comme la tramontane. On en prend plein la tête pendant un long moment, c'est un rouleau compresseur, qui ne va pas vous lâcher une seconde. C'est un train qui peut en cacher un autre: dès l'instant, où on croit avoir passé un rideau, il y a un autre joueur qui arrive pour toucher les bras, c'est un jeu qui concasse, qui use. Ils vont chercher à nous ralentir, à nous empêcher de courir. Il faudra qu'on fasse tout avec un petit peu plus d'agressivité que d'habitude.
Quelle sera la clé du match ?
C.B.: Il va falloir être très concentré, très investi sur le mental, car on ne peut pas se permettre de lâcher. Contre une équipe comme ça, lorsqu'on prend huit points de retard, on ne les rattrape jamais. Jamais. Ils savent comment garder une avance. Pour eux, quatre points c'est déjà un pécule immense. Pour nous c'est que dalle. Car on sait qu'on peut se faire reprendre, alors qu'eux ils ont tout le savoir-faire: mettre le ballon à l'intérieur quand il faut, attendre, casser le jeu, ne pas donner la balle à l'adversaire, monter en marchant. Que des choses qu'on ne sait pas encore faire.
Est-ce encourageant de les avoir battu en préparation juste avant le Mondial ?
C.B.: Je ne sais pas. Nous on vit tellement à réaction que je m'interroge sur la portée de ce match. On les bat, c'est bien, mais c'est un pet de lapin. Car nous, il nous faut vraiment avoir cette remise en question, cette peur qui fait avancer. La force de toutes ces nations-là, c'est de respecter l'adversaire. Nous, on a une forme de suffisance qui nous fait dire que les Grecs on les a battus alors on peut le refaire. On peut, bien sûr, mais j'ai peur que le fait de les avoir battus peut nous faire lâcher, même si on sait qu'ils sont forts.
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