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Eurosport
ParEurosport

Publié 26/08/2006 à 15:02 GMT+2

Après quatre premières rencontres de qualité, les quatre derniers huitièmes de finale semblent plus déséquilibrés. Allemagne, USA, Grèce et logiquement France sont en position de force pour atteindre les quarts de finale de ce championnat du monde au Japo

ALLEMAGNE - NIGERIA (3h00)
Sans faire injure au Nigéria, on se demande bien comment les hommes de Sam Vincent vont pouvoir éviter l'obstacle allemand. Outre la muraille Nowitzki (24.8 points, 10.6 rebonds) qui donne la migraine à toutes les défenses, les centimètres germaniques peuvent inquiéter une équipe limitée par le talent. Equipe qualifiée sur son dernier match de poule face au Liban, elle s'appuiera sur Ime Udoka (15.4 points, 5.6 rebonds, 4 passes). Le seul vrai joueur d'impact d'un collectif peut adroit à mi-distance et qui ne fait pas de la défense sa priorité. Dans cette perspective, l'Allemagne semble armée pour utiliser à la perfection une alternance entre jeu à l'intérieur et jeu à l'extérieur. Demond Greene apportant une vraie menace (12.2 points par match avec 46.7% à trois points), le jeu allemand n'est pas aussi stéréotypé qu'on le laisse entendre. Bien sur avec un Dirk Nowitzki, capable de dégainer de partout, la mission nigériane s'annonce compliquée.
USA - AUSTRALIE (6h00)
La compétition n'a pas réellement commmencé pour les USA et cela risque d'être encore une balade de santé face à l'Australie. Sans faire injure aux Aussies, on voit mal Bogut ou Bruton tenir tête à une équipe américaine dominatrice et solide. Meilleure attaque (108.6 points par match), deuxième à la passe et au pourcentage aux shoots, l'équipe du trio Wade-James-Anthony déroule son basket. Seule l'Italie, grâce à une vraie défense, avait bousculé l'ogre US. Mais à ce petit jeu, l'Australie n'apporte pas les mêmes gages de réussite. Seul le jeu de passes performant indique une envie de partager les tickets de tirs. Le problème réside surtout en défense et dans le jeu de transition où le repli défensif pose un vrai problème. Une brèche dans laquelle les Américains promettent de se glisser.
FRANCE - ANGOLA (10h00)
Sans doute le huitième de finale le plus équilibré de la journée. Sans faire preuve de fausse modestie, le jeu français inquiète et n'apporte que peu de garanties. Faible aux shoots et sans vrai leader d'attaque, la France se méfie énormément des artificiers angolais. Quatrième attaque de la première phase avec 90.2 points par match, les champions d'Afrique s'appuient sur un trident offensif de qualité. Gomes (16 points, 8.6 rebonds), Cipriano (14.2 points) et Mingas (15.8 points et 7.6 rebonds) affichent des statistiques loin d'être anecdotiques. Manquant de joueur à 2m10 et plus, le jeu angolais se veut simple et efficace. Un jeu fait de contre-attaques et de shoots à trois points dès que l'opportunité se présente. La France connait la manière d'endiguer la furia africaine en s'appuyant sur sa solide défense. A charge pour les Bleus d'alterner mieux jeu intérieur et extérieur.
GRECE - CHINE (13h00)
Un shoot miraculeux à trois points contre la Slovénie aura permis aux Chinois de survivre dans ce Mondial. La mission qui les attend est d'un tout autre acabit. Même si Yao Ming explose tout sur son passage (28.4 points, 9.2 rebonds, 2.3 contres par match), le manque de culture tactique est criant pour les Asiatiques. Incapables de varier les systèmes notamment défensifs, les Chinois risquent de se casser les dents face au bloc hellène. Sans impressionner mais avec toujours plus de méthode et d'application, la Grèce gère ses rencontres à sa guise avant d'enfoncer le clou dans le money-time. Mais la grande force des Grecs est surtout d'avoir plusieurs joueurs capables d'endosser la tunique de sauveur. Le meilleur marqueur grec est Fotsis avec 11.2 points par match, ce qui témoigne d'un jeu collectif où l'équipe est la seule vedette. Nul doute que la tactique grecque sera de laisser jouer Yao Ming et d'étouffer les extérieurs pour récupérer un grand nombre de ballons. Les données du problème sont connues d'avance. A la Chine de surprendre. Mais en est-elle capable ?
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