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L'Italie sortie

Eurosport
ParEurosport

Publié 26/08/2006 à 11:00 GMT+2

A la surprise générale, l'Italie a été éliminée en huitièmes de finale du Mondial par la Lituanie (71-68), qui défiera l'Espagne. De son côté, l'Argentine a atteint sans frayeur les quarts, avec une victoire toute en contrôle sur la Nouvelle-Zélande. La T

HUITIEMES DE FINALE:
Italie - Lituanie 68-71
R. Rocca (Ita)= 15 Points, 8 RbdsF. Di Bella (Ita)= 15 Pts, 9 RbdsA. Gigli (Ita)= 9 Pts, 6 RbdsA. Macijauskas (Lit)= 15 Points, 4 RbdsD. Lavrinovic (Lit)= 12 Pts, 6 RbdsD. Songaila (Lit)= 12 Pts, 6 Rbds
L'Italie va le regretter longtemps. A l'image de la France contre la Grèce à l'Euro 2005,les Transalpins ont laissé la victoire aux Lituaniens dans les dernières secondes de la partie. La faute à une maladresse étonnante aux lancers. Avec six "tirs de réparation" manqués dans les huit dernières secondes, l'Italie s'est fait hara-kiri. Une belle déception pour les fans italiens qui pouvaient espérer mieux à la suite de la première phase. En effet, les coéquipiers de Basile, très convaincants, ne s'étaient inclinés qu'une seule fois. Et encore, contre les Etats-Unis.
A l'image de leur décevant Euro 2005 (9e place), les Italiens ne vont donc pas participer aux derniers matches d'une grande compétition internationale. Cette fois-ci, ils ne sont pourtant pas passés loin. Au cours d'une partie très disputée, les vice-champions olympiques ont rendu coup pour coup aux Lituaniens. Mais fort de leur expérience, les coéquipiers de Macijauskas ont parfaitement géré la dernière minute complètement folle. Ou plutôt, ils ont mieux géré le stress que les jeunes italiens.
La revanche des Baltes
Menée de deux points à huit secondes de la fin, l'Italie a raté six lancer-francs sur sept par Belinelli et Basile, d'habitude pourtant très adroits dans cet exercice. "On a dépensé beaucoup d'énergie pendant toute la partie, cela ne nous a pas aidés (pour les lancers)", a déclaré l'Italien Marco Mordente. Mais je suis fier de nous. On savait qu'on était jeunes mais on a bien joué et on n'a pas eu peur."
L'Italie laisse la Lituanie disputer les quarts de finale contre l'Espagne. Pour les Blates, cette victoire est un vrai soulagement. Ils prennent enfin leur revanche sur l'Italie, qui les avait battus au Mondial 1998 ainsi qu'aux jeux Olympiques de 2000 et 2004. "Ca a été compliqué, comme prévu, a commenté la star lituanienne, Arvydas Macijauskas (15 points). Nous sommes un peu chanceux sur la fin, mais on aurait dû se mettre à l'abri avant. Manifestement, on aime jouer à se faire peur."
Argentine - Nouvelle-Zélande 79-62
E. Ginobili (Arg)= 28 Points, 3 RbdsF. Oberto (Arg)= 23 Pts, 10 RbdsL. Scola (Arg)= 10 Pts, 8 RbdsM. Dickel (NZ)= 15 Pts, 1 RbdK. Penney (NZ)= 11 Pts, 4 RbdsG. Bradshaw (NZ)= 9 Pts, 5 Rbds
Avec 28 points de Manu Ginobili et 23 points de Fabricio Oberto, coéquipiers aux San Antonio Spurs, le champion olympique a confirmé qu'il était un des grands favoris du Mondial. Invaincus en phase préliminaire, les Sud-Américains, finalistes il y a quatre ans, rencontrent mardi en quarts de finale le vainqueur de Turquie-Slovénie. "On a livré une belle performance aujourd'hui, a commenté Ginobili. Après un premier tour mitigé, c'est le vrai début de ce Championnat du monde. Au prochain match, ce sera la victoire ou rien."
Seul bémol côté argentin, son incroyable maladresse à trois points (1 sur 18) que l'entraîneur Sergio Hernandez a mis sur le compte de la défense néo-zélandaise. "Ils savaient que leur salut passait par une grosse défense. C'est ce qu'ils ont essayé de faire et je pense que notre mauvais pourcentage au shoot est à mettre à leur crédit. Ils ne nous ont donné aucune position de tir."
Après une première mi-temps accrochée, les Tall Blacks, quatrièmes du Mondial 2002, ont néanmoins lâché prise dans le troisième quart-temps pour s'incliner en toute logique. "Nous sommes déçus mais on a été battus pas une superbe Argentine. Chez nous, il y a des choses qui ont marché et d'autres pas. Contre l'Argentine, il faut que tout fonctionne", a déclaré l'entraîneur néo-zélandais Tab Baldwin, qui a démissionné dans la foulée. "Je pense que le temps est venu, a-t-il expliqué.
Turquie - Slovénie 90-84
S. Erdogan (Tur) = 24 pts, 3 rbds, 2 pdsK. Gönlüm (Tur) = 11 pts, 8 rbds, 1 pdC. Akyol (Tur) = 11 pts, 1 rbdB. Udrih (Slo) = 18 pts, 3 rbds, 3 pdsR. Nesterovic (Slo) = 14 pts, 3 rbds, 3 pdsB. Nachbar (Slo) = 14 pts, 5 rbds, 1 pd
Longtemps accroché, ce huitième de finale entre deux formations européennes s'est finalement joué dans les trois dernières minutes. Et après un beau chassé-croisé, les Turcs ont réalisé un vrai tour de force. Et ils peuvent remercier Serkan Erdogan, qui a fait la différence en marquant neuf de ses vingt-quatre points dans les trois dernières minutes pour transformer un déficit de -4 (77-81, 37e) en triomphe.
Sans ses deux stars NBA, Turkoglu et Okur, laissées à la maison, la Turquie est en train de réussir son pari. Après n'avoir jamais fait mieux que 9e (Mondial-2002 et aux Euros 2003 et 2005), les coéquipiers de Gönlüm vont finir dans les huit premiers. Pour poursuivre l'aventure, ils devront toutefois sortir le grand jeu contre l'Argentine au prochain tour. "Je suis fier de mes joueurs. Maintenant, on a besoin de repos, a commenté l'entraîneur Bogdan Tanjevic. Demain (dimanche), on ne fera rien du tout."
De son côté, la Slovénie sort sans gloire. Arriver au Japon avec beaucoup d'ambition, elle n'a pas réussi à utiliser son formidable potentiel. Et pourtant son dernier match aura été son meilleur du tournoi. "C'est dur à avaler, a déclaré Sani Becirovic. Mais on a tout donné, vraiment. Malheureusement on a fait trop d'erreurs." "C'est impossible de gagner en manquant 14 lancers francs", a confirmé son entraîneur Ales Pipan.
Espagne - Serbie-Monténégro 87-75
P. Gasol (Esp) = 19 pts, 15 rbds, 1 pdR. Fernandez (Esp) = 18 pts, 3 rbds, 2 pdsJ-M Calderon (Esp ) = 13 pts, 2 rbds, 4 pdsD. Milicic (SeM) = 18 pts, 15 rbds, 3 pdsM. Marinovic (SeM) = 15 ptsI. Rakocevic (SeM) = 11 pts, 3 rbds
L'affiche de la journée a vite été réglée. Et les Serbes ont été cueillis à froid. Fort de leur premier tour parfait, les Espagnols ont débuté la rencontre tambours battant. Derrière un Pau Gasol (19 pts, 15 rbds) très présent en attaque, les Ibériques ont fait la différence dès le coup d'envoi. Et avec un 20-10 cinglant à l'issue de la première période, ils se sont mis à l'abri et n'ont plus été inquiétés par la suite.
Côté serbe, Darko Milicic a tout tenté. Avec 18 pts et 15 rebonds, le pivot d'Orlando s'est toutefois montré trop maladroit (à 9 sur 23) pour contrarier les joueurs des Espagnols. Surtout que Rudy Fernandez, adroit aux primés (3 sur 6 et 18 pts au total) a parfaitement épaulé Pau Gasol. Et comme le collectif espagnol a une nouvelle fois été parfait, les coéquipiers de Garbajosa ont gardé leurs distances pour l'emporter de 12 points.
Avec Pau Gasol, Jose Manuel Calderon, Juan Carlos Navarro ou Jorge Garbajosa, l'Espagne possède peut-être la plus belle équipe de son histoire. Largement de quoi en tous cas viser une première médaille dans un Mondial. "Pour moi, l'Espagne est le favori du tournoi avec les Etats-Unis", a estimé le Serbe Dragan Sakota.
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