Miyem : "Si on nous avait dit qu'on terminerait quatrièmes..."

E.M. : Oui, c'est sûr, il nous a fait très mal. Ça a été compliqué pour nous en attaque. On a raté des choses faciles, des paniers à trois-points ouverts, on a aussi laissé un peu trop d'espaces défensivement. Voilà...

E.M. : Oui, c'est un peu notre marque de fabrique. De toujours essayer de rester à nos adversaires malgré l'écart, malgré les difficultés qu'on peut rencontrer. Mais aujourd'hui, on a fini par le payer.

E.M. : Oui... Oui, c'est vrai. J'essaie de prendre du recul là, très rapidement. Si on nous avait dit avant le tournoi qu'on terminerait quatrièmes, ça n'aurait pas semblé évident à tout le monde à mon avis. Il faut se dire qu'on a fait des bonnes choses. Maintenant, ce n'est pas la fin, je n'aime pas rester sur une défaite comme ça. Pour la prochaine compétition, il faudra se remettre dedans et analyser ce qui a pu nous faire défaut ici. Pour pouvoir avancer et grandir.

E.M. : Je vais essayer. Quand on a quelques compétitions derrière soi, on essaie de prendre un peu plus de recul sur les choses. Il faut leur faire comprendre que, oui, c'est une déception, mais ce n'est ni la fin de notre vie ni la fin de notre carrière en équipe de France. Il y aura d'autres choses à aller chercher et c'est peut-être cette quatrième place qui nous donnera la motivation pour aller plus loin.

E.M. : Peut-être. Mais cette jeunesse, elle a aussi été un atout pendant cette compétition. C'est une question d'équilibre. Puis il y a peut-être d'autres choses qui ont manqué et qui ont pu nous coûter aujourd'hui, à part la jeunesse.

E.M. : Notre défense. Il y a toujours des petites erreurs défensives qu'on peut gommer, ces petits rebonds qu'on laisse, qu'elles prennent et derrière on prend des trois points. En attaque aussi, quelquefois, on n'a pas joué au bon endroit, il y a eu de la précipitation. Que ce soit les jeunes ou les moins jeunes.

E.M. : Oui, j'ai fait mon match. Mais si on regarde les deux précédents, j'ai été en difficulté. Et d'autres filles étaient là. C'est une histoire de roulement dans une équipe, on se relaie. Tout le monde voulait cette médaille mais dans le sport, on ne contrôle pas toujours tout.