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Bailly: "J'y crois encore"

ParAFP

Publié 15/03/2008 à 14:30 GMT+1

Sandrine Bailly croit toujours pouvoir remporter la Coupe du monde dames de biathlon après sa quatrième place dans l'avant-dernière épreuve de la saison, la poursuite d'Oslo samedi. "J'y crois encore, même si je ne pars pas avec un avantage", a souligné B

Eurosport

Crédit: Eurosport

SANDRINE BAILLY, comment avez-vous abordé cette poursuite après votre décevante 16e place en sprint ?
S.B.: Physiquement, cela allait beaucoup mieux que jeudi dans le sprint, mais les conditions de neige sont toujours aussi lentes et épuisantes. Sur le déroulement de la course, je suis partie en me disant qu'il fallait attaquer, tout tenter pour ne pas avoir de regrets. Je rate la première balle, puis j'enchaîne les quatre cibles suivantes sans problème. Comme les coaches m'ont dit que c'était une erreur de ma part et pas un problème de réglage, je ne me suis pas affolée. Je ne savais pas ce que faisaient derrière Neuner et Henkel. J'ai fait ma propre course, je ne savais pas qu'elles étaient en difficulté au tir. Dans le troisième tour, je suis passée devant Neuner pour lui montrer que je pouvais aller plus vite qu'elle. Ce n'est pas parce que c'est Neuner qu'il faut rester derrière elle. Je suis passée en 4e position après le dernier tir, mais le podium était trop loin et j'ai géré la fin de course.
Vous remporter la Coupe du monde de poursuite...
S.B.: C'est bien d'avoir le petit globe, c'est une belle récompense dans une discipline que j'ai bien dominée cette saison, comme le sprint du reste. Après avoir perdu le globe du sprint jeudi, j'ai pensé un moment que j'allais repartir d'Oslo sans rien. C'est mon deuxième petit globe après celui de 2005 en poursuite déjà.
Pensez-vous encore au gros globe ?
S.B.: Bien sûr, tout est possible, cela ne va pas être évident, mais j'y crois encore, même si je ne pars pas avec un avantage. Je vais aborder la course comme j'ai fait aujourd'hui: tout donner, attaquer sur les skis, mais au tir, je vais assurer, les mettre dedans et ne pas tenter le diable. Mais cela sera une course difficile, car les Allemandes vont être sept et moi, je n'aurais que Sylvie (Becaert, NDLR). Elles vont sans doute faire une course d'équipe, ce n'est pas forcément quelque chose que je trouve juste, mais je vais essayer de ne pas y penser. Neuner est peut-être super sur les skis mais au tir, c'est parfois une chèvre. Vraiment tout est possible.
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