Deux champions en appel

R.P. : "Sur le 20km samedi, j'ai couru comme un diésel. Alors que sur le sprint 10km de mardi, j'ai fait deux boucles très rapides et deux moins bonnes. J'ai fini à la neuvième place après avoir très bien terminé le parcours. J'ai le sentiment de me sentir de mieux en mieux à Cesana. C'est très important et très encourageant pour la suite des épreuves.

R.P. : Non, je pense sincèrement être à ma place. L'altitude me pose un vrai problème à San Sicario. Certains athlètes, comme Ole Einar (Bjoerndalen) ou Vincent (Defrasne) sont très forts ici. Beaucoup plus forts que moi. J'ai juste besoin d'un peu plus de temps pour être réellement compétitif.

R.P. : Non, j'ai bien préparé ces Jeux. Je pense que c'est juste un problème physiologique. C'est tout. Le scénario parfait serait que je progresse, course après course, et que les autres baissent un peu pavillon. Un scénario tout à fait possible. Pour la poursuite, je vais tout donner. Je pars en neuvième position à 1'07 du premier, Sven Fischer. A Salt Lake City, je m'étais élancé également de la neuvième place à 1'05. Et j'avais décroché l'argent alors pourquoi pas faire la même chose à Turin..."

Pendant deux jours, j'ai surtout essayé de me relaxer et de m'entrainer un peu. Mercredi, j'ai fait beaucoup de séances de tir et c'était assez sympa. Même si les conditions étaient difficiles à cause du vent violent, c'était quand même agréable. J'ai enchainé des séries de 14, 15 séquences, ce qui est tout de même beaucoup.

J'étais très satisfait de ma première course. Finir deuxième du 20 kilomètres constituait une très bonne performance pour moi, car ce n'est pas mon épreuve de prédilection. En revanche, je suis très déçu par mon sprint. Je n'ai pas été bon. Dès le départ, je n'étais pas dans un bon état d'esprit et pour moi, ce fut un véritable fiasco. 12e, c'est très mauvais. J'étais vraiment déçu après la course. Pendant quelques heures, c'était assez dur à digérer. Mais maintenant, tout va bien.

J'ai déjà obtenu une médaille d'argent, donc je n'ai pas le sentiment d'avoir tant de problèmes que ça. Il y a encore trois courses à venir. Rien n'est donc terminé. On fera le bilan à la fin.