Antidopage : 67 cas positifs dans les courses hippiques françaises en 2018
ParAFP
Mis à jour 26/02/2019 à 19:21 GMT+1
ANTIDOPAGE - En 2018, le bilan du contrôle anti-dopage dans les courses hippiques françaises révèle 67 cas positifs parmi les 29.576 prélèvements effectués principalement en course, lors des qualifications et à l'entraînement.
67 cas positifs. Ce bilan, rendu public mardi par les sociétés mères, LeTrot et France galop, précise que 39 cas positifs concernent les trotteurs et sont imputables à 32 entraîneurs et 28 cas positifs chez les galopeurs ont concerné 21 entraîneurs.
En 2018, 18.246 courses ont été organisées au galop et au trot, 18.203 courses ont été contrôlées, soit 99,8 %. Les substances illicites retrouvées sont des corticoïdes, anabolisants, bêtabloquants anti-hypertenseurs, anesthésiques locaux, anabolisants, contaminants alimentaires, anti-inflammatoires non stéroïdiens et vasodilatateurs diurétiques.
De la simple disqualification au retrait de l'agrément
Selon les sociétés mères, le contrôle anti-dopage, par prélèvement d'urine ou de sang, "a pour objectif de préserver la santé et la sécurité des chevaux athlètes, de garantir une saine compétition et assurer aux concurrents l'égalité des chances et notamment de garantir aux parieurs la probité de la compétition".
"Même avec une ordonnance, un cheval ne peut pas courir avec une médication dans le corps", précisent-ils.
La désignation des chevaux à prélever en compétition relève de la responsabilité des commissaires de courses et des commissaires des sociétés mères, qui désignent de façon confidentielle au minimum un cheval par course et jusqu'à cinq chevaux pour les courses supports du Quinté+, une obligation.
Disqualification et retrait de l'allocation, interdiction de courir, sanction financière à l'entraîneur, suspension ou retrait de l'agrément... telles sont les sanctions possibles à la suite d'un cas positif.
Le budget de la lutte anti-dopage représente pour les sociétés mères 11,9 millions d'euros annuel, soit 3,9 millions d'euros pour des missions de prélèvement effectués par des vétérinaires et 8 millions d'euros pour les laboratoires des courses hippiques.
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