Laffon-Parias : « Il ne faut pas vivre du passé »

L'Arc se situe tard dans l'année. Ce n'est pas toujours le meilleur cheval qui gagne, mais celui qui arrive en meilleure condition physique.

Oui. On est parfois un peu gourmand.

J'ai déjà eu de très bons chevaux, comme Keltos, Chinchon, et Falco. Le second m'a permis de faire le tour du monde, et a gagné presque trois millions d'euros.

Je me souvenais de Spadoun, mais pas de la date. Le premier Groupe 1, c'est toujours un bon souvenir ; de plus, c'était avec quelqu'un qui m'a fait confiance (José Gonzalez).

Il ne faut pas vivre du passé et toujours avoir de la motivation. J'ai vécu de très bons moments, comme l'Arc, mais c'est fini. Les mauvais souvenirs, c'est pareil.

Silasol (vainqueur du Prix Marcel Boussac le jour de l'Arc l'année dernière) sera alignée dans le Prix Vermeille. On prendra ensuite une décision. Je sais qu'elle ne déçoit jamais et, si elle ne court pas l'Arc, elle sera au Prix de l'Opéra.