Un record pour fêter la reprise, Remco Evenepoel (Soudal-QuickStep) débarque mort de faim sur la Clasica San Sebastian
Le jeune cannibale a les crocs. Pas seulement car il est en phase de reprise après un mois sans compétition, mais aussi car il y a une belle carotte à aller chercher sur les routes basques ce samedi. Double vainqueur de la Clasica San Sebastian, Remco Evenepoel retrouve l'un de ses terrains de jeu préférés. Le Belge vise un troisième sacre record avant de préparer les Mondiaux et la Vuelta.
Les doigts vers le ciel pour Mäder : l'arrivée d'Evenepoel sur la 7e étape
Video credit: Eurosport
C'est devenu une tradition : Remco Evenepoel a fait de la Clasica San Sebastian l'une de ses courses de reprise après sa "coupure de mi-saison". Comme chaque année, tous les regards ou presque seront braqués vers le Phénomène sur la classique ibérique, devenu un rendez-vous incontournable de la saison du maillot arc-en-ciel.
Comme l'an dernier, le coureur du plat pays débarque dans le Pays basque avec l'envie de peaufiner et surtout de valider sa préparation pointilleuse vers ses grands objectifs de la saison. Encore plus après le chamboulement de cette dernière causé par son abandon sur le Tour d'Italie, le grand objectif de sa cuvée initialement. A San Sebastian, "Remco" peut rêver d'un triplé historique. De quoi taper du poing sur la table alors que les échéances de gala vont se succéder.
/origin-imgresizer.eurosport.com/2023/07/26/3751711-76324148-2560-1440.jpg)
Remco Evenepoel | 2023 | Cycling Men | ESP Player Feature
Crédit: Getty Images
Une quête de record pour remettre le bleu de chauffe
Les Mondiaux et la Vuelta, finalement intégrée à son calendrier après la déception du Giro, voilà donc le menu du "petit cannibale". La Clasica San Sebastian fait office d'apéritif idéal. "San Sebastian est une course que j'aime. Ma première victoire en World Tour, c'était ici en 2019, puis j'ai gagné à nouveau trois ans plus tard, donc je n'ai que de bons souvenirs du Pays basque", expliquait le coureur dans le communiqué de sa formation cette semaine.
Bercé par "l'atmosphère électrique [des] fans basques dans les ascensions", le Belge a de nouveau évoqué l'importance de la course, "une des meilleures du calendrier" selon ses termes. A San Sebastian, le leader du Wolfpack peut aussi viser un troisième sacre sur l'épreuve après 2019 et 2022. A chaque fois en solitaire. En cas de nouveau succès, il égalerait le record de Marino Lejarreta, légende espagnole de la fin des années 80.
/origin-imgresizer.eurosport.com/2022/07/30/3425149-69888148-2560-1440.jpg)
Evenepoel en démonstration : revivez son arrivée en solitaire
Video credit: Eurosport
Le début du duel à distance Vingegaard, Roglic et consorts
Dans le Pays basque, Remco Evenepoel a aussi l'occasion d'envoyer un premier message. A Mathieu van der Poel, Wout van Aert et Tadej Pogacar, ses principaux concurrents des Championnats du monde d'abord où il espère réaliser le doublé arc-en-ciel. Mais aussi à Jonas Vingegaard et tous les cadors qui prendront le départ de la Vuelta fin août.
A peine auréolé d'un second sacre sur le Tour de France, le Danois n'a pas perdu de temps en annonçant sa présence sur les routes ibériques. Pressé de défier le Phénomène, le grimpeur de la Jumbo-Visma a affiché ses ambitions dans un entretien à Wielerflits. "J'ai vraiment hâte d'être sur le Tour d'Espagne. J'espère que nous pourrons disputer un bon match. Remco est l'un des meilleurs cyclistes du monde, il est donc certainement l'un de nos plus gros adversaires sur la Vuelta." Vainqueur du Giro, Primoz Roglic devrait aussi être là tout comme son dauphin Geraint Thomas.
/origin-imgresizer.eurosport.com/2023/07/23/3749997-76289868-2560-1440.jpg)
Le discours de Vingegaard : "Je n'aurais jamais pu faire ça sans mon équipe"
Video credit: Eurosport
A l'instar du double lauréat de la Grande Boucle, le champion du monde est un adepte de la préparation millimétrée. Ces derniers jours, le Belge a filé dans les Asturies a notamment ajouté la reconnaissance de l'Angliru (12,5 kilomètres à 9,8%), juge de paix de la 17e étape de la Vuelta à sa préparation.
La Clasica San Sebastian est encore une opportunité de se mesurer aux costauds et pour se situer. De Romain Bardet à Pello Bilbao en passant par Juan Ayuso, Mikel Landa ou encore Mattias Skjelmose, le champion de Belgique doit encore négocier un plateau de choix dans sa quête de troisième sacre. La partition est encore la même pour Remco Evenepoel, désormais familier avec ce calendrier estival. Le chef d'orchestre n'a plus qu'à commencer son récital.
/origin-imgresizer.eurosport.com/2023/06/17/3728583-75861588-2560-1440.jpg)
Remco Evenepoel
Crédit: Getty Images
Sur le même sujet
Publicité
Publicité
/origin-imgresizer.eurosport.com/2024/09/16/image-b227a83e-848f-48c6-9277-c23e1af74262-68-310-310.jpeg)