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Giro | 18e étape | Tim Merlier (Soudal - Quick-Step) vainqueur au sprint à Padoue

Amaury Erdogan-Gutierrez

Mis à jour 23/05/2024 à 18:59 GMT+2

Ce jeudi, entre Fiera di Primiero et Padoue, la 18e étape du Tour d'Italie était promise à un sprinteur. On attendait la grande explication, mais elle n'a pas exactement eu lieu : parti de trop loin, Jonathan Milan (Lidl-Trek) n'a jamais pu rermonter Tim Merlier (Soudal - Quick-Step), dont c'est la deuxième victoire dans cette édition 2024. Tadej Pogacar (UAE-Emirates) reste leader.

Affini a bien embêté les sprinters, Merlier a été le meilleur : le résumé

Merlier tient sa revanche. Régulièrement battu par Jonathan Milan (Lidl-Trek) dans les emballages depuis le début de cette 107e édition, le sprinter belge de Soudal Quick-Step a cette fois profité d’une mésentente dans le collectif américain pour s'offrir un deuxième bouquet sur le Giro 2024, jeudi à Padoue. Malgré un dernier 100 mètres ravageur, le porteur du maillot cyclamen est venu mourir sur la ligne à une demi-roue du vainqueur. Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck) complète le podium d’une 18e étape calme bien qu'avalée à vive allure. Aucune incidence au général, Tadej Pogacar (UAE-Emirates) reste un très solide maillot rose.
Au lendemain d'un enchaînement éreintant pour les corps, la 18e étape tracée entre Fiera di Primiero et Padoue (178 kilomètres), devait permettre aux coureurs de récupérer avant le dernier bloc exigeant, ce week-end. Pourtant, le départ pluvieux a été animé, avec une lutte pour la formation d’une échappée qui a duré près de 20 kilomètres. A la sortie de cette joute détrempée, un quatuor a pu se faire la malle (Mikkel Honoré, Micro Maestri, Andrea Pietrobon et Filippo Fiorelli).
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La palette : L'"incroyable" temps de réaction de Lidl-Trek pour donner une chance à Milan

Le pari d'Affini

Problème : les formations des grosses cuisses n'avaient vraiment pas envie de laisser filer une des rares étapes qui leur convenait dans cette ultime semaine. Alors la Lidl-Trek de Milan et la Soudal Quick-Step de Merlier se sont évertués à laisser aux fuyards un pécule minimal, jamais mesuré au-delà des deux minutes.
Sauf qu'à vouloir étouffer les échappés, le peloton s'est exposé à des contres. Si celui de Stefan De Bod (EF Education-EasyPost) n'a rien donné, la tentative d'Edoardo Affini (Visma | Lease a Bike) dans les rues de Trévise a fait mouche (à 59 kilomètres du but). Revenu sur le quatuor de tête, Affini a forcé le peloton à redoubler de prudence, sachant que le final s'annonçait technique, avec de surcroît un risque d'orage...
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Merlier ravi d'avoir déçu ses "haters"

Lidl-Trek se désorganise, Merlier en profite

Finalement, d'orage il n'y a pas eu, et les différents passages techniques (dont un changement de direction en angle droit à 10 kilomètres de l'arrivée) n'ont pas occasionné de dégâts. Le quintet, lui, n'a jamais vraiment pu respirer, et s'est fait avaler logiquement à 10 kilomètres de la ligne. Le final technique a quand même joué son rôle, désorganisant le train pourtant infaillible jusqu'ici de Lidl-Trek, qui a laissé son sprinteur végéter dans la boule alors que le sprint s'est lancé en tête de cortège.
L'effort brutal de Milan n'y a rien fait, Merlier avait trop d'avance pour s'offrir un deuxième succès sur cette édition, le troisième sur le Giro. Pour Milan, il faudra attendre Rome pour un quatrième bouquet. Vendredi, la 19e étape devrait consacrer un baroudeur-grimpeur.
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