Moncoutié: "Motivé"

D.M. : Je suis effectivement très confiant. J'ai eu de bonnes sensations en début de saison avec une belle victoire qui m'a mis sur de bons rails pour le reste de l'année même si j'ai tout de même quelques regrets d'avoir vu la victoire m'échapper sur le Tour du Haut Var pour seulement une centaine de mètres. Maintenant, Paris-Nice reste le premier grand rendez-vous de l'année avec un plateau très relevé et un niveau différent des courses de début de saison. Ce sera pour moi l'occasion de m'étalonner et de me comparer aux tous meilleurs.

D.M. : C'est vrai que l'équipe marche très bien depuis le début de saison mais il faut rester prudent. Paris-Nice, c'est notre premier gros objectif. On y va motivé pour faire un résultat avec au moins une victoire d'étape et pourquoi pas un coureur dans les 10 que ce soit Rémi (Pauriol), Amaël (Moinard) ou moi. On est trois à pouvoir jouer le général. On est trois sur la même ligne de départ. C'est le déroulement de la course qui va guider notre tactique.

D.M. : Je ne veux pas m'enflammer. Je me souviens que par le passé je n'ai jamais pu jouer le général sur Paris-Nice, soit parce que j'ai connu des jours sans, soit parce qu'il y avait de mauvaises conditions météo. En fait, je n'ai jamais été bien tout au long de la semaine de course parce que je n'aime ni la pluie ni le froid. Après, je ne sais pas, si cette année Paris-Nice est très ensoleillé les choses pourraient être différentes.

D.M. : Les deux premières étapes en ligne sont piégeuses. Si je les passe sans dommage, pourquoi pas ? De toute manière, pour viser le général, il faut être régulier pendant huit jours. Ça ne sera pas évident parce que c'est la première grosse course par étapes de l'année. Les distances y sont plus longues, les coureurs plus en forme et le parcours plus difficile. Pour jouer le général, il faudra répondre présent tous les jours. A cette période de l'année, ce sera tout sauf facile. Par contre une étape, ça doit être dans mes cordes. Pourquoi pas sur la Montagne de Lure.

D.M. : Pas du tout mais on m'a dit que c'était long et en même temps pas très raide. Quoi qu'il en soit, à cette période de l'année, ça fera mal à tout le monde et ça occasionnera des dégâts pour le général.

D.M. : Le week-end dernier, j'ai enchaîné avec les courses en Suisse (Grand Prix d'Insubria et de Lugano) mais comme il a plu, je n'ai pas fait long feu. Cette semaine, c'est surtout de l'entretien. Le gros du travail a déjà été fait avec les courses de préparation et auparavant tout l'entraînement hivernal. Là, c'est clair que les quelques jours qui précédent une course comme Paris-Nice, on donne la priorité à la récupération.

D.M. : Sans surprise, je pense d'abord à Contador. Il a déjà gagné au Tour d'Algarve en dominant le chrono. Sachant que c'est en plus un excellent grimpeur, c'est clair qu'il est le favori numéro 1. Derrière lui, Frank Schleck, s'il est au top de sa forme, peut également jouer les premiers rôles d'autant qu'il vient de gagner en costaud une étape au Tour de Californie. Après, fonction du déroulement de la course, s'il y a par exemple un coup qui part de loin qui va au bout, il y a pas mal d'autres coureurs qui peuvent s'inviter à la lutte pour la victoire. Ce sera une course pour hommes en forme même si avec la Montagne de Lure au programme, il faudra nécessairement grimper un minimum.