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La Vuelta - Julian Alaphilippe encore victime d'une chute : La conclusion d'une année pourrie

Christophe Gaudot

Mis à jour 01/09/2022 à 11:43 GMT+2

VUELTA 2022 - Julian Alaphilippe à terre. Des images que l'on est malheureusement trop habitué à voir désormais. Pour la quatrième fois cette saison, le double champion du monde en titre a goûté au bitume. Pour la énième fois, il doit dire adieu à ses objectifs sur blessure, et surtout au plus beau d'entre eux : le triplé au championnat du monde fin septembre.

Frayeur de Liège, soleil des Strade, malédiction du maillot : Alaphilippe, quand rien ne va…

Et vous, votre année 2022 ? On ne sait pas si Julian Alaphilippe croit aux malédictions mais sa première aventure, longue de deux ans, avec le maillot de champion du monde sur le dos, porte quand même le sceau de la poisse. Puisque le garçon ne manque pas de talent, il l'a saupoudrée de quelques coups d'éclat mais le compte final recense plus de galères que de joies. Et à ce petit jeu de massacre, sa saison 2022 se pose-là.
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Une énième chute : Le moment où Alaphilippe a dit adieu à la Vuelta

Déjà fin 2020 : Liège et Tour des Flandres

Permettons-nous de remonter plus loin encore. Souvenez-vous de la fin 2020. Dans un calendrier post-Covid sans dessus dessous, Alaphilippe enchaîne un titre mondial et une première représentation à Liège. L'occasion d'un premier succès arc-en-ciel ? Non car le trublion perd la tête dans le sprint final, gênant des adversaires avec une vague et laissant le succès à Primoz Roglic en levant les bras… trop tôt. Une victoire sur la Flèche Brabançonne plus tard et le voilà sur son premier Tour des Flandres. Là où un choc avec une moto arrêtée l'a envoyé à terre avec à la clé un poignet fracturé.
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Vague, bras levés trop tôt et déclassement : comment Alaphilippe a laissé filer la victoire

On évoquait évidemment la malédiction du maillot arc-en-ciel qui avait touché bien des coureurs avant Julian Alaphilippe. Mais 2021 devait, sans être exceptionnelle jusqu'à son double mondial, faire oublier ces débuts chaotiques. Après une première saison où la pression l'a parfois submergée, "Alaf'" promet : la deuxième serait différente. Elle l'a été, pour le pire malgré deux victoires, une au Pays basque, l'autre en Wallonie, qui n'ont fait qu'espérer des lendemains qui chantent et des grandes, des belles victoires pour Alaphilippe. Il n'y a rien eu de tout ça, que des galères.

Soleil aux Strade Bianche

Printemps et été, chaque année, Alaphilippe avait l'habitude d'offrir de belles collections. En 2022, ni l'un ni l'autre ne lui auront souri. Le premier avait commencé par un soleil sur les Strade Bianche (58e) avant qu'une bronchite ne le prive de Milan-Sanremo dont il est chaque année l'acteur principal à défaut d'en être toujours le vainqueur final. La suite était à peine meilleure avec une victoire au Pays basque mais surtout un enchaînement à peine croyable.
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Un "soleil" et une réaction en chaîne : l'énorme frayeur d'Alaphilippe

Liège, la peur d'une vie

Imaginez qu'en une dizaine de jours, Julian Alaphilippe a vu la voiture de son équipe Quick-Step provoquer une chute et l'envoyer, par effet domino, à terre sur la Flèche Brabançonne, puis été battu pour la première fois depuis 2017 sur le Mur de Huy et enfin eu peur pour sa vie sur Liège-Bastogne-Liège. La pire chute de sa carrière, une vraie frayeur pour lui et ses proches et déjà l'idée que 2022 n'allait pas être son année.
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Le numéro d'Evenepoel, la chute d'Alaphilippe : le résumé d'une Doyenne qui fera date

C'était on ne peut plus vrai, malheureusement. Même sa mission Tour de France a pris fin sur maladie à deux semaines du but. Et que dire de son retour à la compétition fin juillet : un succès pour reprendre et le retour des beaux jours ? Non, car le Covid a frappé Alaphilippe.

Chute sur la Vuelta et objectif triplé mondial abandonné

Alaphilippe n'avait que de l'espoir pour la Vuelta et la fin de saison. Il implorait que la poisse le laisse tranquille dans des mots qui résonnent drôlement aujourd'hui. Il avait en tête un succès d'étape, objectif qu'il n'a pas pu atteindre, et d'aider Remco Evenepoel dans sa quête de victoire au général, ce qu'il a fait admirablement bien. La suite ? Il ne nommait rien mais les Mondiaux occupaient une partie de son esprit. Après tout, il y avait un formidable défi pour lui : égaler le triplé de Peter Sagan et entrer un peu plus dans l'histoire d'un cyclisme qu'il a aidé à dépoussiérer avant les Van Aert, van der Poel et autre Evenepoel.
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Alaphilippe out, le Covid frappe encore, Groves frappe déjà : le résumé de la 11e étape

Tout ceci a volé en éclats sur une route d'Andalousie et alors que son équipe occupait la tête du peloton. Il n'y avait aucun danger, Alaphilippe ne frottait pas, il ne cherchait pas à se replacer. Son gadin est ce qu'on appelle "une chute bête" comme il en existe des dizaines dans une saison cycliste, autant qu'il y a des coureurs qui doivent quitter les courses prématurément. Sans leur manquer de respect, tous ne sont pas double champion du monde en titre et tous n'enchaînent pas les galères comme Julian Alaphilippe. Même à ce jeu-là, "Loulou" ne fait rien comme tout le monde.
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