Bonjour à tous et bienvenue pour suivre en direct la 13e étape du Tour d'Italie 2016. 170 kilomètres sont à parcourir ce vendredi entre Palmanova et Cividale del Friuli.

Si le peloton est toujours très conséquent, un gruppetto s'est déjà formé. Une vingtaine de coureurs vient à peine de passer à Cividale del Friuli, avec une dizaine de mintues de retard.

Le pied de la prochaine et avant-dernière ascension du jour interviendra dans 10 kilomètres. Le Cima Porzus (1re catégorie) ne culmine qu'à 910 mètres d'altitude. Mais ses pourcentages sont vraiment difficiles : 8,9% sur 8 kilomètres.

Un coureur de l'équipe Gazprom a chuté quelques hectomètres avant la ligne. Il a repris sa route.

Au premier passage sur la ligne d'arrivée à Cividale del Friuli, le retard du peloton sur l'échappée de 24 coureurs est de 2'51''. Cela signifie que Diego Ulissi est, virtuellement, le nouveau leader de la course. L'Italien possèdait 2'47'' de retard sur Jungels ce matin.

Le retrait de Greipel profite à l'Italien Giacomo Nizzolo (Trek - Segafredo) qui a hérité, sans attendre, de la tunique rouge. Avec 138 points, il comptait, ce matin, 27 unités d'avance sur Arnaud Démare (FDJ). Le Français a refait une partie de son retard, tout à l'heure, en gagnant le sprint intermédiaire à San Pietro Al Natison (km 41,8).

Quatre coureurs n'ont pas pris le départ ce matin : Nicolas Ruffoni (CSF Bardiani, qui souffre d'une bronchite, Caleb Ewan (Orica - GreenEdge), Jurgen Roelandts (Lotto-Soudal) et André Greipel (Lotto-Soudal). L'Allemand, triple vainqueur d'étape sur ce Giro, dont la 12e hier, à Bibione, était le porteur du maillot rouge de meilleur sprinter.

La formation Etixx - Quick Step est obligée de se mettre à la planche dans le peloton. La présence de Diego Ulissi (Lampre - Merida) au sein de l'échappée est dangereuse. L'Italien est 10e du général à 2'47'' de Bob Jungels. Il faut donc veiller à limiter l'écart. Alors que l'on passe à la zone de ravitaillement de Ponte San Quirino, celui-ci est de 2'20''. Cannondale et Lampre-Merida font le travail ensemble dans le groupe de tête.

Quelques coureurs ont été décrochés du groupe de tête après les deux premières ascensions. Parmi eux, Carlos Betancur (Movistar), Arnaud Démare (FDJ) et Sacha Modolo (Lampre - Merida). Ils ne sont plus que 24. Chez la Movistar, formation d'Alejandro Valverde, on compte encore trois éléments à l'avant : Rojas, Visconti et Sutterlin. Soit autant de points d'appui potentiels en vue du final. Vincenzo Nibali (Astana) compte lui Zeits et Malacarne dans l'échappée. Rafal Majka (Tinkoff) possède lui Boaro.

Stefan Denifl (IAM) s'est arrêté au bord de la route pour, semble-t-il, satisfaire un besoin naturel. L'Autrichien a été repris par les poursuivants, dont le rythme est assuré par Ilia Koshevoy et Matej Mohoric, équipiers de Diego Ulissi (Lampre - Merida). Le peloton est annoncé avec 2'19'' de retard.

Au sommet de Crai, Damiano Cunego (Nippo - Vini Fantini) est passé en 2e position au devant Giovanni Visconti (Movistar), qui est d'ailleurs tombé tout à l'heure lors d'une première explication avec son compatriote, au Montemaggiore (1re catégorie). Le "Petit Prince", vainqueur du Giro en 2004, conforte ainsi son maillot bleu de meilleur grimpeur.

LA SITUATION DE COURSE. Une échappée de trente hommes s'est extirpée vers le sprint intermédiaire de San Pietro Al Natisone (km 41,8). Quelques kilomètres plus loin, Stefan Denifl (IAM) a distancé ses compagnons pour se lancer dans un raid solitaire. L'Autrichien est passé en tête de Montemaggiore (1re catégorie). Puis, à l'instant, du col de Crai (2e catégorie). Il compte 1'30'' d'avance sur sa trentaine de poursuivants. Le peloton, emmené par les coéquipiers du maillot rose Bob Jungels (Etixx - Quick Step), pointe à 3'30''.

LE PARCOURS. A la veille du début de la haute-montagne dans les Dolomites, les coureurs ont affaire un tracé bien corsé. Pas d'arrivée au sommet, mais un enchainement de quatre ascensions (deux de 2e et deux de 1re catégorie). Le sommet de la dernière (Valle, 2e catégorie) est situé à 14 kilomètres de l'arrivée. Il y aura du mouvement, à coup sûr.