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Cyclisme - Giro : Arnaud Démare (Groupama-FDJ) remporte la 5e étape au terme d'un sprint parfait

Julien Chesnais

Mis à jour 11/05/2022 à 16:24 GMT+2

GIRO - Il fallait être patient, il l'a été. Ce mercredi, Arnaud Démare (Groupama-FDJ) a remporté la cinquème étape du Giro reliant Catane à Messine en dominant notamment Fernando Gaviria. Mis en échec lors de la 3e étape, le Français remporte sa première victoire de la saison. Au général, pas de changement avec Juan Pedro Lopez (Trek-Segafredo) toujours en rose.

Démare tout en puissance à Messine : son sprint victorieux en vidéo

Et de six pour Arnaud Démare ! Après un premier succès en 2019 puis quatre autres en 2020, le Français a remporté une étape du Giro pour la 6e fois de sa carrière, ce mercredi, en levant les bras à Messine, sur les terres de Vincenzo Nibali. Délesté de la concurrence de Mark Cavendish et Caleb Ewan, lâchés à plus de 100 km de l’arrivée, le sprinteur de la Groupama-FDJ a remporté la 5e étape devant Fernando Gaviria (UAE Emirates) et Giacomo Nizzolo (Israel-Premier Tech). C’est sa première victoire de l’année. La première aussi pour le clan français sur ce 105e Tour d’Italie. Pas de changement au général. Au lendemain de sa prise de pouvoir sur l’Etna, Juan Pedro Lopez (Trek-Segafredo) conserve son maillot rose.
Elle va lui faire un grand bien. Sans succès depuis son triomphe sur Paris-Tours il y a sept mois et un jour, Arnaud Démare a rempli la mission qu’il s’était confiée en Italie, à savoir renouer avec la victoire sur un Grand Tour et effacer la déception d’une dernière Vuelta traversée sans gloire. Pourtant, le Picard de 30 ans avait été mis en difficulté à plus de 100 km de l’arrivée, dans le final de la seule ascension répertoriée de la journée, sous l’effet du fort tempo imprimé par l’équipe Alpecin-Fenix de Mathieu van der Poel.

Cavendish et Ewan éjectés loin de l’arrivée

Passé avec une minute de retard au sommet du Portella Mandrazzi (20km à 4%), le Français a pu revenir dans la descente grâce au soutien de ses équipiers. Une jonction que n’ont pas su opérer Mark Cavendish et Caleb Ewan, distancés encore plus tôt durant la montée. Accusant respectivement 2’25” et quatre minutes de retard à la bascule, le Britannique et l’Australien ont pourtant longtemps tenté de revenir. En vain.
Leur sort a été scellé par l’union sacrée qui a régné au sein du peloton. Dans la descente puis la longue portion de plat qui menaient les coureurs jusqu’à l’arrivée, les formations de Biniam Girmay (Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux), Nizzolo, Gaviria et Démare ont toutes pris le relais des Alpecin Fenix pour empêcher le retour de Cavendish et Ewan, privés donc de sprint ce mercredi.
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Démare : "De l'extéreur, le sprint paraissait houleux mais c'était plutôt fluide pour moi"

Composée de Jaakko Hanninen (AG2R Citroën), Alessandro Tonelli (Bardiani CSF Faizanè), Mattia Bais (Drone Hopper-Androni Giocattoli), Filippo Tagliani (Drone Hopper-Androni Giocattoli) et Mirco Maestri (Eolo-Kometa), l'échappée du jour n’a jamais compté plus de cinq minutes et a été reprise à 65 km du but.

Deux secondes de bonifs pour Almeida

Le sprint intermédiaire de Villafranca Tirrena, à 38 km de l'arrivée, a vu une belle empoignade entre cadors pour les secondes de bonifications. Ben Swift (INEOS Grenadiers) a protégé les intérêts de son leader Richard Carapaz en le remportant. Mais Joao Almeida (UAE Emirates), 2e, a pris deux secondes, juste devant son coéquipier Diego Ulissi, qui a privé de justesse Romain Bardet (4e) d'une seconde. Au général, Almeida passe devant Pello Bilbao pour se hisser au 7e rang et revenir à 16” de Simon Yates, 4e et premier des cadors au classement. C’est la seule modification dans le top 10. Jeudi, il ne devrait pas changer beaucoup non plus, la 6e étape entre Palmi et Scalea offrant un profil assez similaire à celle de la 5e.
Un peu en retrait sous la flamme rouge, Démare a su se replacer au bon moment et a été parfaitement lancé par Ramon Sinkeldam, poisson-pilote de substitution puisque Jacopo Guarnieri était relégué dans le groupe Cavendish. Déposé à 200 m de la ligne, le Français n’a jamais été remonté par ses rivaux. Une victoire avec un petit vélo d’écart, la 85e de sa carrière, qui lance parfaitement son Giro.
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